Il y a quelques années, la société américaine Beyond Meat entendait révolutionner la consommation carnée à l’échelle mondiale. Aux côtés de quelques concurrents venus d’Amérique et d’Europe, l’entreprise basée à Los Angeles fondée en 2009 avait commercialisé plusieurs substituts de viande, allant du poulet au bœuf. Vendus en grandes surfaces, mais aussi dans certaines chaînes de restaurants, comme PNY, KFC, et même McDonald’s. Dix ans après son arrivée sur le marché, Beyond Meat avait finalement fait son entrée à la bourse de Wall Street en mai 2019, à raison de 25 dollars par action.
Licenciement massif et baisse de prévisions
Reste que derrière la success-story de l’entreprise, les finances ne sont pas au beau fixe pour Beyond Meat. Après un scandale sanitaire l’année dernière, la firme a annoncé jeudi une réduction d’environ 8% de ses effectifs mondiaux, et abaissé ses prévisions de résultats pour l’exercice en cours. En cause, des ventes décevantes qui ne lui permettraient plus d’assurer son activité habituelle.
Dans un communiqué, Ethan Brown, patron du groupe Beyond Meat explique : “Nous anticipions un modeste retour de la croissance au troisième trimestre 2023 qui ne s’est pas concrétisé, illustrant des obstacles liés au secteur et aux consommateurs“. Plus concrètement, l’entreprise n’aurait pas atteint ses volumes de vente aux États-Unis, à cause de la “faiblesse de la demande” côté consommateurs. Une situation qui est loin d’être isolée, puisque tout le secteur est impacté.
Un plan pour remonter la pente
L’entreprise n’a pourtant pas dit son dernier mot. Elle prévoit ainsi “cinq actions principales” destinées à remonter la pente, ainsi que plusieurs initiatives “supplémentaires et substantielles de réduction des dépenses de fonctionnement pour améliorer notre structure de coûts” qui viendront accompagner le licenciement des 8% de ses effectifs mondiaux.
Parmi ces initiatives, l’entreprise évoque notamment la révision de sa grille tarifaire, une possible restructuration en Chine, l’abandon de certaines de ses gammes, mais aussi un licenciement plus drastique, cette fois à hauteur de 19% de ses effectifs hors production, soit environ 65 personnes supplémentaires. Autant de décisions qui devraient permettre à l’entreprise d’économiser 10,5 à 12,5 millions de dollars dès 2024. Beyond Meat s’apprête à dévoiler plus en détail la gravité de la situation, puisque l’entreprise devrait présenter demain 8 novembre la totalité de ses chiffres du troisième trimestre 2023.
On peut d’ores et déjà s’attendre à un bilan de 75 millions de dollars, avec 7 à 8 millions de dollars de pertes opérationnelles. Sur l’ensemble de l’année, Beyond Meat mise désormais sur un chiffre d’affaires entre 330 et 340 millions de dollars, au lieu de 360 à 380 millions de dollars sur l’année précédente. Une perte sèche de -19% à -21% qui devrait n’être que temporaire.
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Une partie du problème vient aussi du cout final des produits , certes très bons , mais qui coutent un bras … aggravée par la tendance inflationniste , le manque de connaissance du public ( En France je parle là ) ou l’envie de changer leurs habitudes alimentaires en profondeur. Du coup , a prix équivalent , certains restent sur l’idée de : autant se prendre un bon steack carné hein …
Véridique
Je confirme que le prix est trop élevé, nous nous sommes végetalien et du au prix on passe devant le rayon très frustré de pas pouvoir en acheter tellement c’est bon mais pas possible pour notre budget….
“Beyond Meat avait finalement fait son entrée à la bourse de Wall Street”
Appât du gain et argent facile ?
Ils ont joué, ils ont perdu.
Je leur laisse 5 à 10 ans pour que l’on nous dise que leurs produits donnent le cancer/Alzheimer.