La métropole européenne de Lille (MEL) a mis en place une initiative pour inciter les automobilistes à délaisser leur voiture aux heures de pointe. Le programme, baptisé « Changer, ça rapporte », propose aux volontaires une rémunération mensuelle de 80 euros. La métropole espère ainsi réduire de 6 à 10 % la congestion sur les axes A1 et A23. L’expérimentation est prévue pour une durée de neuf mois, avec l’espoir que les nouvelles habitudes de déplacement perdurent sur le long terme.
Alléger le trafic
Les participants au projet, qui se sont dûment inscrits et ont téléchargé une application, doivent déclarer lorsqu’un trajet en voiture a été évité. Ils reçoivent alors une rémunération de 2 euros par trajet, dans la limite de 80 euros par mois. Pour bénéficier de cette indemnisation, plusieurs alternatives au trajet en voiture sont proposées : le télétravail, le décalage des horaires, le covoiturage, ou encore l’utilisation des transports en commun et des vélos. La MEL a établi un partenariat avec l’Agence de Services et de Paiement (ASP) pour assurer le versement des récompenses financières.
L’initiative ne fait pas pour autant l’unanimité. Pauline Ségard, élue écologiste à Villeneuve d’Ascq, critique sur France Info l’accessibilité du programme. Selon elle, « toutes les personnes ne peuvent pas télétravailler, toutes les personnes ne peuvent pas trouver de covoiturage et toutes les personnes ne peuvent pas non plus emprunter les transports en commun qui ne sont pas développés partout ». Elle doute également de l’efficacité du programme pour réduire le trafic de manière significative.
Si les objectifs de réduction du trafic sont atteints durant cette période d’expérimentation, la MEL envisage de déployer le programme sur d’autres axes, notamment les A25 et RN41, puis éventuellement sur l’A22. Après juin 2024, le dispositif pourrait être pérennisé avec un programme de fidélité en partenariat avec les commerçants locaux.
La MEL s’inspire de modèles européens pour gérer et trouver des solutions aux problèmes de congestion et de pollution. « On ne sera pas les premiers à l’initier au niveau européen, puisque notre source d’inspiration est aux Pays-Bas, où le dispositif a fait la preuve de son efficacité », explique ainsi Sébastien Le Prêtre, vice-président de la Métropole européenne de Lille. Cette mesure représente toutefois une première en France. Son succès pourrait inciter d’autres métropoles à suivre l’exemple lillois. Toutefois, l’efficacité du programme reste à prouver.
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Le télétravail dans les possibilités….
Au dernière new c’est une regle de l’entreprise. Si elle refuse ont a pas le choix.
Et si elle accepte full remote on gagne encore plus
Et hop une injustice en plus
En même temps, pour la majorité d’entre nous, ça reviens moins cher et nous prend moins de temps d’utiliser notre véhicule.
Les transports en commun sont à des prix extrêmement élevé donc personne ne souhaite les prendre.
Prix des transports plus bas = moins de personnes sur la route et moins de pollution