Passer au contenu

X (Twitter) a perdu 50% de sa valeur depuis le rachat d’Elon Musk

Twitter aurait perdu la moitié de sa valeur depuis le rachat d’Elon Musk, vraiment ?

Un an tout pile après le rachat de Twitter (depuis renommé X), l’empire d’Elon Musk ne va pas aussi bien que prévu. Le milliardaire avait promis de rendre la plateforme rentable, mais les premières estimations viennent de tomber. Malgré l’ajout d’un abonnement Blue pour la certification, malgré la possibilité d’une nouvelle formule facturée 16$ mensuels et la guerre aux fake news promise depuis des mois, l’entreprise aurait perdu 55% de sa valeur, rapportent des documents internes consultés par le média américain The Verge.

Plus concrètement, Twitter est passé de 44 milliards de dollars — prix payé par Elon Musk au moment du rachat, mais déjà surestimé indiquent les experts — à environ 19 milliards de dollars. Une estimation déjà confirmée par Forbes en début de semaine. Au total, chaque action ne représenterait plus que 45 dollars pièce, soit une perte sèche de 55% par rapport au prix payé par Elon Musk.

Twitter ne vaut plus rien, vraiment ?

Depuis le rachat de Twitter, Elon Musk a toujours martelé qu’il voulait remodeler le système économique de son nouveau jouet. Notamment en calquant le modèle de l’entreprise sur celui de SpaceX qui ouvre régulièrement ses actions à des investisseurs extérieurs. Les changements opérés par Elon Musk étant profonds, on peut difficilement affirmer que Twitter a perdu la moitié de sa valeur en à peine un an. D’autant plus que même s’ils provoquent parfois l’incompréhension générale, il faudra sans doute du temps avant que les plans d’action mis en place par l’homme d’affaires ne portent leurs fruits (ou pas).

Reste que ces estimations ne sont pas isolées : selon l’un des investisseurs de l’entreprise Fidelity (qui a participé à la valorisation de Twitter à hauteur de 300 millions), X aurait chuté à 35% de sa valeur depuis un an.

X pourrait devenir payant pour tout le monde

Pour pallier cette chute boursière, Elon Musk veut rentabiliser X. D’abord en multipliant les activités de sa plateforme qui pourrait bientôt remplacer les banques aux États-Unis. Aussi, l’entreprise veut démocratiser l’idée d’un réseau social payant, accessible uniquement sur abonnement. Ce dernier pourrait être minime, et débuter à un dollar par mois (une formule actuellement testée dans certains pays), et grimper jusqu’à 16 dollars mensuels pour les membres Premium+, qui pourront accéder, en plus de la coche bleue, à des options supplémentaires d’édition, moins de publicité, ainsi qu’une mise en avant systématique de leurs publications. Pour les autres, il faudra sans doute se résoudre à migrer vers des alternatives moins gourmandes, à l’image du réseau social BlueSky actuellement accessible uniquement via des codes de parrainage.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. Avec son projet de “All-in-X”, le rat-muské veut avant tout s’octroyer un pouvoir sans contrainte.
    Il a bien compris que plus 1 entreprise est présente dans la vie quotidienne, plus les gouvernants hésitent à taper dessus et lui demander des comptes.
    Outre la menace d’une surveillance massive comme le font WeChat et Alipay (dans 1 moindre mesure) en Chine, si X commence à gérer les comptes et l’expression d’une majorité d’individus, l’Étron disposera d’autant d’otages avec leur argent et leurs données intimes grâce auxquels il pense pouvoir dicter ses désirs aux états.
    Il y a des garde-fous contre l’hégémonie d’une entreprise qui accaparerait à elle-seule une large majorité d’un marché précis; mais y en a-t-il contre la même société qui détiendrait une part de contrôle minimale dans une majorité de société dont les activités cumulées joue un rôle majeur sur le quotidien de tous…?
    Autant les places publiques se sont montrés concernées lors du rachat d’ABK par Microsoft, autant il n’y a aucune barrière à toutes les plus petites prises d’actions par Tencent dans une multitude de sociétés à travers le monde. En faisant cela, Tencent, et certainement Xi par son intermédiaire, s’assure d’un moyen de pression… qui déjà été exercé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode