La firme française Anod, basée à Fontenay-Le-Comte en Vendée, vient de dévoiler son tout premier modèle de vélo à assistance électrique, baptisé Hybrid. Le vélo se démarque par son système électrique unique qui allie deux technologies de stockage : des supercondensateurs et une batterie lithium-ion.
Une batterie amovible pour compléter les supercondensateurs
Les supercondensateurs sont un élément clé de ce système hybride. Contrairement aux batteries traditionnelles, ils permettent une charge et une décharge extrêmement rapides, ce qui est particulièrement utile lors des accélérations ou des montées. Dans la pratique, cela signifie que le vélo peut récupérer une grande quantité d’énergie en très peu de temps, ce qui est avantageux pour assister électriquement le cycliste dans des situations qui requièrent un effort supplémentaire. Le système permet également de récupérer l’énergie au freinage, optimisant ainsi l’efficacité énergétique du vélo.
Un autre avantage des supercondensateurs est leur durabilité et leur faible impact environnemental. Contrairement aux batteries lithium-ion, ils ne nécessitent pas l’utilisation de terres rares ou de lithium. Ils sont composés d’aluminium et de charbon, deux matériaux 100% recyclables, et ont une durée de vie estimée à au moins 15 ans.
Ils présentent toutefois des limites, notamment en début de trajet ou sur des terrains à dénivelé très faible, où leur capacité de stockage d’énergie à long terme est restreinte. Pour pallier les limites des supercondensateurs, Anod a donc intégré une petite batterie amovible de 650 g qui prend le relais au démarrage du vélo. Elle se recharge en environ 1 heure 30 via un port USB-C classique. Bien que sa capacité n’ait pas encore été dévoilée, on estime qu’elle pourrait fournir une autonomie d’environ 5 à 10 km. En combinant les deux systèmes de stockage, l’autonomie totale pourrait varier entre 30 et 70 km, ce qui est suffisant pour une utilisation urbaine.
Arnaud Malrin, cofondateur d’Anod avec son père Christophe, explique à Cleanrider que le développement de ces technologies a nécessité « 7 ans de R&D pour le moteur et près de 5 ans sur le système de récupération d’énergie ». L’Hybrid est conçu pour être facilement réparable avec des composants classiques tels que des pneus Continental et des freins à disques hydrauliques Sram. Le vélo est également équipé d’un moteur roue arrière MHR1, développé par Anod, qui offre un couple de 60 Nm. Le véhicule est vendu avec des garde-boues et une béquille, tandis que les porte-bagages avant et arrière sont en option gratuite.
En termes de production, la firme affirme que l’électronique, la batterie et l’assemblage sont réalisés en France. « Produire localement et de manière plus responsable, c’est pour nous une question de bon sens », affirme Arnaud Malrin. Le dirigeant ajoute que valoriser le savoir-faire français est une prérogative chez Anod.
Le prix de vente suggéré pour cet Anod Hybrid est de 3 499 €, ce qui le positionne en concurrence directe avec d’autres modèles tels que le Cowboy Cruiser (3 298 €) ou encore le Moustache Lundi 27.3 (3 499 €). Les précommandes sont déjà ouvertes et les livraisons sont prévues pour le printemps 2024.
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Si ce système n’est pas assez fiable pour aider à monter les côtes , ce sera un achat décevant. Parfois, certains produits sont commercialisés trop tôt et mériteraient plus de recherches avant d’être mis sur le marché.
Se système a besoin de dénivelé pour ce recharger via les super condensateur. Problème ,le velo ne dispose pas de dérailleur. A suivre..