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L’assurances pour les voitures électriques va flamber en 2024, préparez-vous à une mauvaise nouvelle

Jusqu’à présent, assurer une voiture électrique en France coûtait moins cher que son équivalent à essence grâce à une exonération fiscale sur une taxe spéciale. Une faveur fiscale qui pourrait prendre fin le 1er janvier prochain…

Selon une étude récente du comparateur Assurland, le coût moyen d’assurance d’un véhicule électrique en 2023 est de 563 €, contre 645 € pour les voitures à essence. En prenant l’exemple d’une assurance au tiers pour une Renault Clio V et une Renault Zoe, la différence est de 16 % en faveur de cette dernière, soit 169 euros par an contre 142 euros. C’est significatif, et cela peut être perçu comme un incitatif supplémentaire à l’achat d’une voiture électrique.

Un avantage financier sur le point de disparaître

La raison de ce coût réduit réside principalement dans l’exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), qui est habituellement payée par tout souscripteur de contrat d’assurance. L’exonération de cette taxe a entraîné une baisse significative de 33 % sur la garantie responsabilité civile et de 18 % sur les garanties dommages, d’après Assurland.

Cette mesure d’exonération se traduit par une économie de 20 à 25 % sur une assurance au tiers, et de 12 à 15 % sur une assurance tous risques. Ce dispositif fiscal a donc été un facteur important dans la réduction des coûts d’assurance pour les propriétaires de véhicules électriques.

Mais voilà : la prolongation de cette exonération fiscale n’est pas encore confirmée. Le Projet de loi de finances pour 2024 n’en fait pas mention pour le moment. Olivier Moustacakis d’Assurland souligne que si cette taxe est réintroduite, les avantages financiers d’assurer un véhicule électrique par rapport à un véhicule thermique seraient « gommés ».

Sans prolongation, les propriétaires de voitures électriques pourraient tout simplement voir le coût de leur assurance augmenter significativement. Il est estimé qu’il pourrait y avoir un surcoût de 150 euros par an pour une assurance au tiers et de 100 euros pour une assurance tous risques.

Il reste néanmoins un espoir que le gouvernement ou les députés introduisent un amendement pour maintenir ce dispositif. La situation est actuellement « en train d’être expertisée », selon le Ministère de l’Économie et des Finances. Les assureurs pourraient également prendre des initiatives pour attirer les conducteurs de véhicules électriques, en proposant par exemple des réductions ou des opérations marketing ciblées.

Les propriétaires de véhicules électriques pourraient donc faire face à une augmentation des coûts d’assurance si le gouvernement décide de ne pas renouveler cette mesure fiscale. Pour le moment, un mince espoir demeure, aussi bien du côté législatif que chez les compagnies d’assurance. La transition vers une mobilité plus durable est certes à l’agenda politique, mais les caisses publiques sont vides…

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1 commentaire
  1. Normal. Plus il y aura de voitures électriques dans le parc auto et moins il faudra les subventionner. L’état sera bien obligé de récupérer les taxes qu’il ne percevra plus sur les véhicules thermiques, TIPP en tête. Il faudra s’attendre à une taxe équivalente sur l’électricité destinée à la recharge des VE, des gens planchent certainement sur une solution technique pour différentier la consommation électrique destinée aux foyers/commerce/industrie de la consommation due à la recharge des VE.

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