De pastille dans la petite lucarne à film sur grand écran, l’épopée de Kaamelott est une exception dans le paysage audiovisuel français. Depuis ses débuts sur M6, le récit arthurien a su se forger une communauté de fervents admirateurs. Preuve s’il en fallait une de l’impact que la série télévisée a eu, certaines répliques sont entrées dans le langage courant en moins de temps qu’il en faut pour dire “elle est où la poulette ?” . La consécration pour l’imaginaire d’Alexandre Astier a néanmoins eu lieu près de dix ans après la conclusion sur le petit écran. Après avoir promis une trilogie pour les aventures de son roi démissionnaire, le réalisateur investissait enfin les salles obscures. Avec Kaamelott : Premier Volet, il nous plongeait une décennie après le final, alors qu’Arthur avait confié le pouvoir à Lancelot du Lac et replanté Excalibur dans son rocher.
Pour la première fois en clair, le public français va pouvoir découvrir ce premier volet sur le petit écran. C’est sur M6 que le rendez-vous est donné à tous les amateurs, dès 21 heures 10. À cette occasion, retour sur trois anecdotes croustillantes au sujet de la série.
Du court métrage à la télévision
L’épopée Kaamelott a débuté au début des années 2000. À cette époque, Alexandre Astier convoque quelques amis comédiens pour réaliser un court-métrage baptisé Dies Iraes qui signifie jour de colère en latin. Autour de la table ronde, il immortalise les conversations entre le Roi Arthur et certains de ses sujets. Proposée dans plusieurs festivals, cette réalisation va attirer l’attention d’un producteur qui œuvre sur M6. C’est Yvan Le Bolloc’h qui va y voir le digne successeur de sa pastille Caméra Café. La machine est lancée pour “Kaamelot” qui ambitionne d’envahir nos écrans quelques mois plus tard. Une série faite de bric et de broc, “Kaamelot” est un nom tout trouvé. Un deuxième T est néanmoins ajouté pour s’assurer que le nom soit prononcé correctement. Le phénomène est né. Chaque jour, avant les diffusions en Prime Time, des millions de téléspectateurs suivent avec attention la quête du Graal d’Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde.
Le secret de jouvence d’Arthur Pendragon
À la manière de Star Wars, qu’il cite régulièrement au travers de son œuvre, Alexandre Astier a choisi de raconter son histoire sans suivre un ordre chronologique. Après avoir raconté le quotidien du Roi de Bretagne, le scénariste et réalisateur a consacré la sixième saison de sa série aux origines de son personnage. Dans le livre VI, c’est donc dans la Rome antique que sa caméra évolue. Si Alexandre Astier reste dans le rôle-titre, il a fallu user de quelques subterfuges pour le faire paraître plus jeune. Au micro de Brut, il a confié avoir usé de moyens peu orthodoxes. Il a utilisé de la crème pour les hémorroïdes sous ses yeux afin de lisser les petites ridules qui sont normalement absentes sur la peau d’un jeune légionnaire romain. Il a néanmoins ajouté qu’il ne conseillait évidemment pas cette recette, “Ne faites pas ça chez vous ! Ah non, je ne veux pas avoir la responsabilité des mecs qui vont se retrouver avec des gueules comme ça”.
La Bretagne, ça vous gagne, enfin…
Malgré le fait qu’elle évolue dans un contexte qui fleure bon le sel de Guérande et le cidre, Kaamelott n’a pas posé ses valises dans l’ouest de la France. La majeure partie des prises de vues se sont déroulées dans un studio à Paris et un autre à Lyon, ville natale du réalisateur. Néanmoins, à l’occasion de la cinquième saison, Alexandre Astier et ses équipes se sont bien rendus en terres bretonnes pour certaines scènes. C’est le cas avec le phare qui sert de refuge au roi dans le Livre V. Ce lieu de tournage se situe sur la presqu’île de Crozon dans le Finistère.
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Comme phrase culte je n’aurai pas dûûûû touuuut choisi celle ci mais plus: ” sire on en a gros”!
@EloEil
C’est pas faux…
Alea vidi pacem sum. Ca veut rien dire, mais je trouve que ça faisait classe dans ce contexte 😀