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Combien de Bitcoins faut-il pour s’acheter une Ferrari ?

Le mythique constructeur Ferrari vient de se tourner vers les cryptomonnaies. Contre des Bitcoins, le cheval cabré vend sa crinière.

L’arrivée des cryptomonnaies dans le monde de la finance moderne a obligé de nombreux acteurs traditionnels à s’adapter. Après les banquiers, c’est au tour des entreprises elles-mêmes de faire des modifications dans les moyens de paiement accepté. L’une des pionnières dans ce domaine est la firme italienne Ferrari.

Symbole du luxe par excellence, la marque de Maranello vient d’annoncer qu’elle acceptait désormais les bitcoins et autres cryptomonnaies comme monnaie d’échange. Une nouvelle preuve, s’il en fallait encore, de l’importance de ces devises numériques dans le monde.

Si vous avez quelques bitcoins précieusement rangés dans votre Wallet, ils peuvent être échangés contre différents modèles de la gamme. Les prix d’entrée pour une Ferrari neuve étant autour des 120 000 euros, il faut compter 4,4 Bitcoins (à 27 000 dollars l’unité).

Ferrari s’ouvre au monde des cryptos

Dans un communiqué de presse commun avec l’entreprise spécialisée BitPay, Ferrari a annoncé son intention d’accepter les cryptomonnaies. Dans un premier temps ces devises ne seront recevables qu’aux États-Unis, mais la firme au cheval cabré espère pouvoir lancer bientôt un équivalent en Europe. Selon les dernières informations fournies par Reuters, cela devrait être fait au début de l’année prochaine.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse américaine, le responsable des ventes et du marketing de la firme italienne, Enrico Galliera, explique qu’il n’y aura aucune plus-value sur le tarif de vente si vous faites le choix d’acheter une Ferrari avec du Bitcoin ou de l’Ethereum.

L’arrivée de ce nouveau moyen d’échange chez Ferrari devrait permettre à l’entreprise de faire grandir ses ventes dans les prochains mois. En faisant du Bitcoin une réelle monnaie, Ferrari encourage son développement et permet à cette devise virtuelle, dont le cours n’est ni fixe ni réglementé de s’envoler au gré des spéculations. L’entreprise italienne voudrait profiter des bulles spéculatives à rebondissement autour des monnaies numériques pour faire des plus-values supplémentaires, des mois après la vente d’une voiture.

Un choix écologiquement discutable

Pour Galliera l’arrivée des cryptomonnaies dans le portefeuille de Ferrari n’empêche en rien l’entreprise d’atteindre ses objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Comme de nombreuses sociétés à travers le monde, Ferrari a assuré qu’elle allait atteindre la neutralité carbone en 2030. Si, 7 ans avant, l’entreprise en est encore bien loin, Galliera assure qu’elle est sur la bonne voie.

L’utilisation des cryptomonnaies n’est donc pas un frein au développement d’un projet écologique chez Ferrari. L’enseigne italienne connaît l’empreinte carbone astronomique de cette nouvelle finance, mais s’en accommode facilement. Du côté de Maranello le discours écologique semble n’avoir aucune limite.

En effet l’entreprise rappelle à qui veut l’entendre qu’elle sera bientôt neutre en carbone, pourtant elle ne semble prête à faire aucun effort pour aller dans ce sens. Si la première Ferrari électrique est sur les rails (elle devrait sortir en 2025), l’entreprise a refusé de signer l’accord européen pour la fin des moteurs thermiques sur le vieux continent en 2035.

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