L’inventeur de cette machine, Ryo Yoshida, 25 ans, explique qu’il a voulu avec ce projet fusionner les forces du Japon en matière d’animation, de jeux vidéo, de robots et d’automobiles. Il souhaite qu’« Archax » soit une création qui hurle « C’est le Japon » par tous les pores. C’est réussi !
Indéniablement japonais
Pour prendre les commandes de cet engin colossal d’acier et de fer, l’utilisateur doit monter une petite échelle pour accéder au cockpit situé à l’intérieur de la « poitrine » du robot. Une fois à l’intérieur, un système de neuf caméras reliées à quatre écrans de visualisation permet de voir le monde extérieur tout en ayant accès à toutes sortes d’informations comme l’autonomie de la batterie, la vitesse, l’angle d’inclinaison et la position.
Le robot peut se déplacer jusqu’à 10 km/h grâce à deux modes de configuration : un mode robotique vertical sur quatre roues et un mode véhicule où le cockpit s’incline de 17 degrés tout en gardant le siège droit. Le déplacement et les mouvements des bras et des mains sont contrôlés par un ensemble de joysticks et deux pédales au sol.
Sur son site web, le constructeur précise dans le descriptif qu’« Archax » est un grand robot dans lequel une personne peut monter et le contrôler à sa guise, chaque partie se déplaçant avec « suffisamment de vitesse, de rigidité et de puissance ».
Le véhicule n’est pas conçu pour des applications pratiques dans le monde réel, mais Tsubame Industries ne ferme pas la porte à de telles possibilités pour l’avenir. Selon Yoshida, de futurs modèles pourraient être utilisés dans des opérations de recherche et de sauvetage, dans le domaine de la gestion des catastrophes ou même dans l’industrie spatiale. Pas un mot malheureusement sur des combats entre Archax !
Cependant, pour le moment, la société semble satisfaite du statut « produit de luxe » de son robot. L’engin, qui sera présenté à l’occasion du Japan Mobility Show ce mois-ci, est principalement une démonstration du savoir-faire industriel et technologique japonais. Il matérialise également l’ambition de Ryo Yoshida de perpétuer la compétitivité japonaise dans la conception et la fabrication de véhicules inédits, un domaine qui l’a intéressé depuis son jeune âge. Il a en effet appris à souder dans l’atelier de ferronnerie de son grand-père, pour ensuite fonder une entreprise spécialisée dans les mains prothétiques myoélectriques.
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une balayeuse de ville habillée en robot quoi…
Ma tondeuse, en plus de rouler comme ce robot, coupe l’herbe dans le même temps.
À quoi ça sert si on peut pas l’utiliser comme voiture !