Qui a dit qu’en octobre, il n’y a que les films d’horreur qui compte ? Ce n’est certainement pas Netflix qui fait gonfler son catalogue à coup de grandes productions. Tandis que les fans d’anime attendent l’arrivée de Pluto le 26 octobre avec impatience, ou que les aficionados de séries se délectent déjà de La chute de la maison Usher, la plateforme au N rouge s’enrichit également d’une trilogie cinématographique iconique. En septembre dernier, la franchise Spy Kids s’offrait un reboot avec un nouveau long-métrage intitulé Spy Kids : Armageddon. Un nouveau duo de jeunes espions faisait alors son apparition pour une nouvelle génération de jeunes spectateurs.
Toutefois, les enfants des années 90 et 2000 désormais devenus adulte n’ont que faire de ces personnages inconnus au bataillon. C’est aux côtés de Juni et Carmen Cortez qu’ils ont grandis. Ces espions qui vivaient alors des aventures rocambolesques aux effets spéciaux toujours plus catastrophiques sont de retour pour venir compléter l’univers du cinéaste Robert Rodriguez sur la plateforme.
Trois films, trois ambiances
Chaque film Spy Kids suit les aventures de Juni et Carmen, mais profite malgré tout d’un charme individuel. Ces enfants devenus espions malgré eux pour suivre les traces de leurs parents (interprétés par Antonio Banderas et Carla Gugino, rien que ça) font face à de sacrées menaces malgré leur jeune âge. C’est toutefois Spy Kids 3 : Mission 3D qui se démarque par son identité visuelle à la TRON, et ses caméos surprenants comme l’apparition d’Elijah Wood (Le Seigneur des Anneaux) dans le rôle du Guide. Rien n’égalera jamais ces fonds verts médiocres présents sur la quasi-totalité du film, pour donner l’impression d’une immersion dans un jeu vidéo. Le metaverse n’a qu’à bien se tenir. On regrettera d’ailleurs que Netflix ne propose pas la version en trois dimensions du film, avec ses images bleues et rouges pour des lunettes 3D à l’ancienne.
Si Spy Kids est une franchise loin d’être exempte de tous défauts, c’est avant tout une trilogie nostalgique, dôté d’un charme très “90s” qu’il serait difficile de retrouver aujourd’hui. Pour rappel, la plateforme abrite également C’est nous les héros, un autre long-métrage du créateur de Spy Kids, ancré dans l’univers de Sharkboy et Lavagirl, avec en vedette parentale le fameux Pedro Pascal que les spectateurs reconnaissent désormais pour son rôle dans la série The Last of Us.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
