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Netflix annule deux films d’animation : quel avenir pour cette division ?

Les productions animées de Netflix brillent mais continuent de subir le courroux de la plateforme qui cherche à faire des économies.

S’il y a bien des productions Netflix qui ne déçoivent jamais, ce sont les séries et films animés. Les spectateurs adultes comme enfants raffolent de ces programmes pouvant varier de la belle histoire familiale à la science-fiction potache. Même si les abonnés en redemandent sans cesse, le N rouge préfère limiter les efforts… mais surtout les dépenses. Malgré le succès de Pinocchio de Guillermo del Toro, de la série Cuphead ou encore du film Nimona, la division animation du géant du divertissement souffre une nouvelle fois d’annulation et de licenciements.

La triste nouvelle vient d’être partagée par Variety, qui révèle une restructuration des objectifs de Netflix en termes de productions animées. Une popularité grandissante ne suffit pas à sauver le genre qui ne cesse de subir le courroux de l’entreprise. Après la conclusion prématurée de Inside Job parmi tant d’autres séries du genre, il est temps pour le service de SVOD de s’attaquer aux longs-métrages. Les soucis financiers de la plateforme ne sont plus un secret pour personne, et quand il s’agit de faire des économies, c’est l’animation qui paye. Deux films quittent le calendrier du N rouge, mais est-ce réellement un mauvais présage ?

La concentration des efforts

Que les abonnés se rassurent, Netflix n’a pas annulé ses projets les plus attendus. Les productions malchanceuses s’avèrent être Escape From Beverly Hills, un film qui n’avait pas encore été annoncé, ainsi que Tunga, une histoire ancrée dans la mythologie du peuple Shona du Zimbabwe, dont la plateforme achetait les droits en 2019. Ces deux longs-métrages auront toutefois droit à une seconde chance. Le premier est mis en vente au plus offrant, tandis que le second reprend son développement de zéro pour sortir sur la plateforme sous une autre forme.

Ces décisions semblent faire partie du plan de restructuration qu’annonçait la nouvelle vice-présidente de l’animation Karen Toliver lors de son arrivée à ce poste en février 2022. Netflix à l’habitude de diffuser de trop nombreux projets, qui finissent par être annulés au bout d’une ou deux saisons, et Toliver espère forger une “stratégie sur le long terme” portée par un solide catalogue. Malheureusement, ces belles paroles cachent tout de même la nouvelle réalité de l’industrie. Après les licenciements chez DreamWorks, c’est au tour des artistes employés par Netflix de subir les conséquences de la précarisation de l’animation. À quelques jours de la sortie de Chicken Run : La Menace Nugget le 14 octobre sur lequel la plateforme semble miser énormément, le service prouve une nouvelle fois que ses priorités sont ailleurs, mais où ça ? Certainement dans le tarif des abonnements.

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Source : Variety

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