Un habitant d’Angers, l’ingénieur Louis Gerondeau, a mis au point un piège innovant, le « Bug Safe », pour lutter contre les punaises de lit. Victime lui-même d’une infestation en 2018, il a été récompensé d’une médaille d’argent au concours Lépine pour cette invention. Le dispositif fonctionne sur le principe d’une bague à clipser sur les pieds du lit. La punaise est attirée sur une surface texturée, pour ensuite être piégée dans une douve dont les parois lisses l’empêchent de ressortir.
Un fléau en expansion
Le piège est « quasiment invisible » selon Louis Gerondeau, qui a noté que le coût pour équiper un lit est de 99 euros. Une dépense qui pourrait être justifiée, puisqu’un Français dépense en moyenne 1.250 euros pour éradiquer ces insectes, selon un sondage Ipsos.
L’ingénieur précise que l’idée de ce piège lui est venue après avoir entendu parler d’appareils de capture similaires. « Ces dispositifs sont super efficaces, mais sous la forme qu’ils avaient à l’époque, les gens ne veulent pas les garder en permanence chez eux, car ce n’est pas pratique », dit-il auprès de France Bleu. Le Bug Safe est fourni en pack de 4 pieds à installer soi-même. L’entreprise propose également une housse pour envelopper hermétiquement le matelas ou le sommier (à partir de 77,90 €).
L’Anses a également révélé dans un rapport publié cet été que le coût total pour les ménages français pour la période 2017-2022 avait été de 1,4 milliard d’euros, soit une moyenne de 230 millions d’euros par an. Pour les bailleurs sociaux, ce coût s’élevait en moyenne à 74.500 euros en 2021. Sur le plan sanitaire, les dépenses en 2019 étaient de 83 millions d’euros, dont 79 millions d’euros étaient associés à l’impact sur la qualité de vie et la santé mentale.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail insiste également sur le fait que l’infestation de punaises de lit est un phénomène « totalement indépendant du milieu social ». Cependant, le niveau de revenu peut être un facteur de persistance de l’infestation, car la lutte peut s’avérer coûteuse.
En termes de santé, bien que les piqûres de ces insectes n’entraînent pas de risque de maladie grave, elles ont des conséquences psychologiques souvent sous-estimées. « Bien souvent, on ne peut plus dormir, ce qui équivaut à une vraie torture », précise Pascal Delaunay, parasitologue et entomologiste médical au CHU de Nice.
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Quand j’etais etudiant, pour attraper les cafards, je mettais du gris scotch d’emballage a l’envers sur kes pieds de lit, et de tous les meubles. ils se collaient les pattes. Il n’y avait plus qu’à enlever les scotch une fois par semaine et à en remettre