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Scandale sur Kick, le CEO se met les streameurs à dos

Le CEO de Kick se met à dos les streameurs de la plateforme après une blague de mauvais goût qui a mal tourné.

Il y a quelques mois, on vous parlait de Kick, le principal concurrent de Twitch sur le marché du livestreaming. Plus rémunératrice pour les streameurs mais plus problématique au niveau des règles du contenu autorisé, la plateforme a fait couler beaucoup d’encre, et plus souvent pour de mauvaises raisons. Aujourd’hui, c’est son CEO Eddie Craven qui est dans la panade à cause d’un commentaire posté sous le live d’un streameur.

Des conditions délétères pour la femme

L’histoire se déroule le 21 septembre dernier, alors que le créateur de contenu Ice Poseidon lance un stream dans le but de faire un coup monté (prank en anglais). Ce dernier implique une travailleuse du sexe, appelée par un ami du streameur pour effectuer une prestation privée, filmée et à domicile, avec son consentement. La caméra filme tout, du coup de fil, à l’arrivée de la travailleuse, en finissant par la révélation des deux hommes qui se cachent dans la pièce juste à côté.

La jeune femme n’ayant pas été prévenue de la présence de plusieurs personnes prend peur et tente de partir. C’est sans compter sur le “client” qui lui barre le chemin et retient la porte. Un geste qui ne passe pas auprès des internautes, mais qui aura valu quelques émojis qui rigolent… de la part du CEO de Kick. Sur les images, on peut voir Ice Poseidon informant son ami que la dernière action n’était pas à faire, sans pour autant prendre la totale responsabilité du geste auprès de sa communauté, de la plateforme (qui ne lui demande aucun compte non plus) ou vis-à-vis des streameuses.

Suite à cet incident, qui met encore une fois en lumière le côté problématique de Kick, de nombreuses créatrices de contenu se sentent en insécurité et se disent prêtes à partir. L’une d’entre elles du nom de TheFoodieWaifu déclare : “Cela fait mal de voir une plateforme soutenir quelqu’un qui ne respecte manifestement pas les travailleurs du sexe ni leur sécurité. Pour elle, il s’agissait d’un travail et pour eux d’un jeu. Cette femme avait clairement peur et essayait juste de travailler et d’être en sécurité.”

Kick vs Twitch

Le sexe n’est pas tabou sur Kick, ou du moins très peu. C’est d’ailleurs ce qui fait la popularité de la plateforme, qui n’hésite pas à mettre sous contrat des streameurs ayant violé le règlement de Twitch en raison de propos discriminatoires ou encore d’affaires de harcèlement sexuel. Pourquoi donc les femmes sont-elles encore sur cette plateforme ?

Si l’on en croit les témoignages de certaines streameuses, Kick est la seule plateforme à pouvoir leur offrir un taux de rémunération aussi élevé, avec seulement 5% de commission prise par la société, et un contrat de non-exclusivité, ce qui compense le harcèlement subit quelle que soit la plateforme utilisée. Twitch ne sait pas encore comment protéger efficacement ses créateurs mais nourrit l’espoir que cela change en implémentant différents outils à leur avantage.

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1 commentaire
  1. Le stream a été fait dans quel pays parce que je doute qu’il soit possible de faire ça chez nous sans conséquence, c’est clairement une agression sexuelle même pour une “pro” qui pouvait légitimement craindre pour sa personne…

Les commentaires sont fermés.

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