Personne n’a oublié la pandémie de Covid-19. Afin de mettre fin à cette épidémie, plusieurs laboratoires ont réussi à mettre au point un vaccin. Pour réaliser un tel exploit en si peu de temps, ils ont utilisé une toute nouvelle méthode, l’ARN messager. Trois ans après le début de la pandémie, les deux « parents » de cette méthode viennent d’être récompensés par un prix Nobel de Médecine.
Découvrez ici les résultats du prix Nobel de physique remportés par des Français
Professeurs à l’université de Pennsylvanie, la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman viennent de récupérer le plus prestigieux des prix médicaux. Par leurs travaux ils ont réussi à développer nos connaissances sur l’ARN à une époque où le monde scientifique ne jure que par l’ADN.
Une rencontre décisive dans les années 90
Les deux scientifiques se croisent dans les couloirs de l’Université de Pennsylvanie dans les années 90. Rapidement ils se trouvent un point commun, l’ARN. Ce messager génétique fait le lien entre notre ADN (nos gènes) et les protéines que nous fabriquons.
Lors de son arrivée aux États-Unis en 1985, la Hongroise Katalin Kariko est persuadée que l’ARN peut être détourné pour « éduquer » notre système immunitaire et ainsi créer des vaccins d’un nouveau type. Après près de 20 ans de recherche et de remise en question, les deux scientifiques publient en 2005 un papier qui changera leur vie. Ils ont réussi à implanter de l’ARN messager modifié dans le corps de patients sans entrer de réactions inflammatoires.
10 ans plus tard, une autre étude signée de la main de Kariko et Weissman vient marquer le coup. L’ARN messager circule toujours aussi bien dans le corps humain, mais il est désormais capable de pénétrer les cellules.
L’ARN Messager : la solution pour des vaccins 2.0 ?
Avec les milliards de dollars investis en 2020 lors de la pandémie de Covid-19, la technologie de l’ARN Messager fait ses preuves en un temps record. Les laboratoires Biotech-Pfizzer et Moderna ont réussi à mettre au point un vaccin avec un taux de réponse de 95 % sur la première souche du Covid-19.
Le monde de la recherche, qui a longtemps boudé cette technologie médicale, se tourne aujourd’hui vers l’ARN messager pour mettre au point des vaccins d’un nouveau genre. Les scientifiques espèrent concevoir d’ici quelques années des vaccins contre la grippe, la dengue ou encore le SIDA.
L’ARN messager pourrait également permettre d’aider dans le traitement de certains cancers, notamment au pancréas. Aujourd’hui des dizaines d’essais cliniques sont en cours pour développer cette technologie basée sur l’ARN messager, imaginée par Kariko et Weissman au début des années 90.
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“la technologie de l’ARN Messager fait ses preuves en un temps record”
Ha bon ?
L’immunité ne reste jamais plus de 3 mois, les effets secondaires ne sont pas renseignés, car on préfère majoritairement les ignorer, et au final ça a été testé sur l’humain à très grande échelle.
Il y a eu des morts confirmées (genre 1 sur 1 million), mais comme “le bénéfice-risque le justifie”, c’est acceptable.
Et le vaccin contre l’hépatite B qui donne la sclérose en plaque ou celui contre le papillomavirus qui conne le cancer (aux adultes) ?
Je suis Pro-Vaccin, mais anti “on va expérimenter sur des gens sans leur dire, et si on se fait prendre, on niera tout”.
(les vaccins cités étaient des nouvelles technologies sur lesquelles on n’avait aucun recul).
Cher(e) “Anne Onymous” : si vous êtes capable de donner le nombre de morts concernés par les vaccins à ARN messager, c’est que soit vous en savez plus que les autorités, soit vous n’en savez rien et relayez des fausses informations comme beaucoup de gens…
Rien ne permet d’affirmer que les personnes décédées après injection n’auraient pas eu la même issue fatale sans injection. Les effets secondaires (dont la mort) peuvent être rapportées des mois, voire des années après l’injection. Entre-temps, beaucoup de choses se passent dans la vie et la santé de chaque individu.
En juin 2022 il y avait déjà eu 11,6 milliards de doses injectées dans le monde entier pour luter contre le COVID-19. Si les vaccins étaient réellement dangereux, ne pensez-vous pas qu’il y aurait eu une véritable hécatombe ?
Et justement, oui, le bénéfice-risque est acceptable, car le taux de mortalité du COVID-19 était bien plus élevé que le taux de mortalité supposé des vaccins (probablement réellement proche de 0).
Concernant le vaccin contre l’hépatite B qui donnerait la sclérose en plaque, il a été prouvé que c’est faux :
“Les études épidémiologiques sont réalisées par la suite pour estimer le risque éventuel d’un lien entre la vaccination anti-hépatite B et une première atteinte ou une rechute de sclérose en plaques. Aucune de ces études internationales et validées n’ont réussi à mettre en évidence un lien de causalité entre ce vaccin et la SEP. Les populations vaccinées n’ont pas plus de cas de SEP que celles non vaccinées à savoir 3 pour 100 000 (3,99–101).” – CHU Montpellier
Mais des décisions hâtives du gouvernement de l’époque ont laissé les gens croire cela, encore aujourd’hui, alors que : “la responsabilité de l’Etat qui ne peut être recherchée que pour des vaccins obligatoires a été reconnue à partir d’un faisceau d’indices et non pas à partir d’une certitude scientifique.”
Enfin, concernant le vaccin contre le papillomavirus, celui-ci permet justement de prévenir le cancer du col de l’utérus, mais également le cancer du pénis chez l’homme notamment. S’il n’est pas injecté aux adultes, c’est parce qu’on a pratiquement tous été déjà exposés à ce virus et que l’efficacité de la vaccination diminue avec l’âge : “80 % des femmes et des hommes sont exposés à ces virus au cours de leur vie. Aujourd’hui, la vaccination contre les HPV prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers”.
Ce vaccin ne causerait pas non plus de maladies auto-immunes contrairement à ce que certains médias ont rapporté :
“Une étude publiée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’assurance maladie, portant sur 2,2 millions de jeunes femmes de 13 à 16 ans, ne montre pas d’augmentation de la survenue de maladie auto-immune à la suite de ces vaccinations.”
L’Australie qui a choisi de faire vacciner les filles depuis 2007 et les garçons depuis 2013 aura éradiqué le cancer du col de l’utérus d’ici à 2035. Mais continuons de tergiverser pour rien et de jouer le jeu des anti-tout et des conspirationnistes…
Heureusement Alexandre, expert chez Pfizer, rétabli la vérité. Merci à lui.
Je me demandais à quel moment Alexandre de chez Pfizer allait lâcher le mot complotiste. Je ne m’inquiète pas trop pour sa santé car comme tout bon donneur de leçon sans doute payé pour écrire ce qu’il écrit, Alexandre n’est pas assez bête pour s’être fait injecter lui même ce produit génétiquement modifié aux conséquences morbides.
C ‘est encore un de ces experts en virologie , ( expert en tout , mais expert en rien !) qui pullulent sur les médias , comme on en à tant supporté pendant les années Covid et qui donnent des leçons !!
En fait vous êtes juste irrécupérables c’est tout. Et vous elles sont où vos preuves du contraire ? Ah ça c’est facile de lâcher une pauvre phrase de “rebelle” sans aucune preuve dans des commentaires, mais quand on gratte sous la surface c’est bien vide de sens. Et non je ne bosse pas pour Pfizer. J’ai eu mes doses de Moderna si vous voulez tout savoir et je me porte très bien…