Découvrir un long-métrage au cinéma est une expérience à part entière, mais décider de s’y rendre est devenu un véritable dilemme. Il n’y a pas que les prix des places qui augmentent, les films dépassant largement les deux heures aussi. Suivant Avatar : La voie de l’Eau ou encore Oppenheimer, les réalisateurs souhaitent nous enfermer dans une salle obscure des heures durant pour mieux nous plonger dans leurs univers. Seulement, en fonction de la qualité des sièges et de la taille de notre vessie, profiter pleinement du moment est toujours plus difficile.
Les aficionados de films de super-héros connaissent également la douleur d’une production qui s’éternise. Si certaines de ces aventures sont un plaisir à regarder, peu importe leur longueur, d’autres finissent même par en épuiser les aficionados. Le débat concernant la longueur idéale d’un film ne cesse de faire rage sur les réseaux, et il semblerait que la tendance soit plutôt à la diminution de la durée globale. Les studios sont-ils à l’écoute ? La révélation du temps de projection du film The Marvels par un exploitant américain pointe dans cette direction.
Rendre les films plus digestes
Les cinémas américains AMC ont certainement fait fuiter la durée du nouveau film Marvel. Le temps d’un instant (que les utilisateurs n’ont pas loupé), la fiche du long-métrage sur leur plateforme de réservation a affiché la longueur de la séance : 1 heure et 45 min, soit 105 min. De nombreuses rumeurs courraient déjà au sujet de ce film que l’on présentait comme le plus court du Marvel Cinematic Universe. Mais puisque la bêtise de l’exploitant parais avoir été corrigée rapidement, les bruits de couloirs pourraient bien se confirmer. Jusqu’alors, L’Incroyable Hulk et Thor: Dark World portaient tous deux ce record avec une durée de 112 minutes. The Marvels peut-il briser cette malédiction de films courts, mais décevants ?
Pour rappel, le prochain long-métrage du Marvel Cinematic Universe nous invitera à découvrir les péripéties d’un trio intimement lié par leurs pouvoirs d’origine similaire. Dans WandaVision, Monica Rambeau obtenait ses pouvoirs suite à un contact prolongé avec la distorsion créée par Wanda. La série Miss Marvel nous présentait Kamala Khan, qui a quant à elle découvert un artéfact familial capable de lui offrir des capacités dont elle a tant rêvé.
Les deux nouvelles héroïnes en devenir ont chacune leur passif avec Carol Danvers, désormais connue sous le nom de Captain Marvel. La mère de Monica était sa meilleure amie, tandis que Kamala s’avère être une grande fan. Leur destin finit par s’entremêler alors que leurs pouvoirs interfèrent entre eux pour venir jusqu’à leur faire échanger de corps.
Ce qui s’annonce déjà comme un Freaky Friday façon super-héros ne devrait pas manquer de nous faire faire rire et de nous en mettre plein les yeux. Les actrices talentueuses ont donné naissance à des personnages forts et pleins de charisme qui devraient, espérons-le, enfin briller comme elles le méritent. Le ton du film devrait particulièrement bien se prêter à un format plus court. Reste alors à espérer que le résultat soit à la hauteur des attentes pour que les studios concurrents aux productions interminables s’inspirent de cette bonne idée.
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Purge woke incoming… la réalisatrice a déjà commencé à rejeter la faute au patriarcat raciste.
Quel monde…
Arrêtez donc avec vos mots inventés qui ne vous servent qu’à verser votre fiel.
Exprimez-vous simplement et pour qu’on vous comprenne.
Tiens, un raciste anti-droit des femmes qui vient déverser sa haine de son prochain grâce à des mots inventés par des gens comme lui et qui n’ont aucune base sociologique tangible. Allez, retourne dans ta grotte, on a bien compris ce que sont les gens comme toi.
Commentaire débile, perso un des films que j’attend le plus, frais et avec de bonne actrices et le personnage de Kamala est juste génial
Mitch > Lisez votre commentaire et vous verrez que vous n’êtes pas si ouvert que cela.
Quel est le rapport avec le droit des femmes et un film ou seul des femmes sont présentes ?
Vous confondez tout et faites du mal aux véritables combats menez par certaines femmes.
Ddml > Je fais du mal au droit des femmes parce que je critique un type raciste et misogyne ? Dans le genre argument sans queue ni tête, on aura tout vu 😀
Et spoil : non, je ne suis pas ouvert avec des gens racistes ou misogyne, pourquoi faudrait-il l’être ?
Mitch> à un moment il faut cesser d’interpréter tout et nimporte quoi et juste lire. Lire, on apprend cela à l’école primaire.
Ddml > Je fais du mal au droit des femmes parce que je critique un type raciste et misogyne ? Dans le genre argument sans queue ni tête, on aura tout vu 😀
Ça c’est de l’interprétation, voir même du detournement de propos et ce n’est pas très beau.
Il n’est pas misogyne, il parle de woke, ce qui est un sujet très important aux états Unis et pour Disney en particulier car ils perdent nombre de clients et spectateurs.
Le commentaire de Talrasha est très loin d’être un commentaire isolé et loin d’être un commentaire bête. Votre réaction reflète la fragmentation de la société et l’agressivité entre personnes n’ayant pas les mêmes idées sur un sujet. La conclusion c’est qu’aujourd’hui il existe un enorme manque d’empathie un peu partout car tout le monde veut tirer le meilleur morceau de la couverture. Il faut un juste milieu.
Si lire, on l’apprend à l’école primaire, comprendre ce qu’on lit et argumenter correctement, on l’apprend dès le collège. La poutre, l’oeil, tout ça.
1. Le terme “woke” n’existe pas en sociologie, c’est un mot détourné de son sens et utilisé massivement par l’extrême droite pour décrédibiliser les minorités qui réclament des droits. Il est assez bien documenté qu’il permet une libération explosive ces dernières années, de la parole conservatrice, raciste, sexiste et anti-LGBT.
2. Ce n’est pas parce que le racisme se répand qu’il ne faut pas le combattre. Défendre un commentaire en disant qu’il n’est pas isolé, c’est un argument nul et non avenu. On parle du fond, pas de la récurrence.
3. Que tu le veuilles ou non, le commentaire de Talrasha est un concentré de bêtise crasse, avec une avalanche de termes digne d’un bingo de l’extrême droite : “woke”, “patriarcat”, “raciste”, tout en se permettant de juger un film qui n’est même pas sorti parce qu’il….est court (selon l’article) et présente des femmes en personnages principaux et donc “woke” (wahou). Et que s’il bide, ce sera la faute au cahier des charges “woke”, et certainement pas à la systématisation d’un style de films sans âme pondu par une entreprise qui a tué toute créativité (et vous aurez beau chercher, le rapport avec les “wokes”…n’existe pas. Sinon Barbie, qui doit être l’hérésie “woke” absolue selon nos amis fachos, n’aurait jamais dépassé le milliard). On appelle ça…perdre sa cible par inondation d’un marché avec le même produit décliné sous toutes ses formes. Dingue, non ? Et encore plus dingue : toutes les entreprises y sont tôt ou tard confronté, à la perte de part de marché.
4. Oser dire qu’il n’est pas misogyne alors qu’il accuse textuellement la réal de se dédouaner d’un échec en rejetant la faute sur le patriarcat, c’est soit avoir des oeillères énormes, soit être soit-même misogyne.
Bref, oser parler du manque d’empathie en défendant un commentaire raciste et misogyne, c’est au mieux osé, au pire complètement idiot. Et plot twist : la fragmentation de la société vient en partie de la haine de son prochain, tu sais, l’idéologie qui se répand grâce à tes amis comme Talrasha 🙂
1 – vous jouez sur la signification originelle de woke alors que vous savez pertinemment dans quel sens il l’emploi.
2 – mais de quel racisme parlez vous ? A aucun moment il se dit contre tels ou tels droits des femmes.
3 – il n’a pas parlé des actrices il a parlé du choix de la réalisatrice et de sa justification si c’est un echec en terme d’entrées, il n’a pas précisé en vouloir spécifiquement l’échec.
L’interprétation c’est vraiment votre fort.
4 – non la fragmentation vient bien du manque d’empathie en générale, un manque d’ecoute et de compréhension de son prochain que l’on soit pour, contre, ou sans avis sur ses idées.
Non mais Ddml, à un moment, il va falloir arrêter de défendre l’indéfendable : quelqu’un qui traite un film de “purge woke” parce que les actrices principales sont des femmes – et racisées pour certaines, ce n’est pas “utiliser woke dans un certain sens” (depuis quand ce terme aurait plusieurs sens ? C’es grotesque) ou “ne pas être raciste ou misogyne” ou je ne sais quelles autres bêtises vous osez sortir. Votre niveau d’argumentation confine à la bêtise à ce stade.
Et votre histoire de “manque d’écoute de son prochain”, quand il s’agit de la haine de son prochain, pas envie d’en entendre parler, non. Dingue, hein ? Ecouter les racistes et les misogyne n’a jamais fait progresser une société – nous savons, le truc que Talrasha et consort veulent éviter. On ne débat pas avec des gens comme ça. Point. Fin du débat.
>mitch a totalement raison.