La consommation excessive de sucre par le biais de boissons gazeuses a été surtout associée aux sociétés occidentales, mais ce phénomène gagne du terrain en Asie. Ju Young Jung, auteur de l’étude et membre du Kangbuk Samsung Hospital à l’Université de Sungkyunkwan, explique qu’« en Asie du Sud-Est, comme en Corée du Sud, la tendance à boire des boissons gazeuses au lieu de l’eau augmente avec l’occidentalisation ». L’occasion parfaite pour étudier les effets des sodas sur la santé mentale, qui a déterminé la possibilité d’un lien entre leur consommation et la dépression.
Les sodas dans la ligne de mire
L’étude a utilisé les données médicales recueillis auprès de Coréens ayant réalisé des bilans de santé à l’hôpital Kangbuk Samsung. La population finale examinée était de 87.115 personnes, avec un âge moyen de 39,5 ans. Environ un tiers des participants consommaient des boissons gazeuses sucrées plus d’une fois par semaine. L’étude n’a pas distingué entre les boissons gazeuses sucrées et les boissons à zéro calorie. Selon Ju Young Jung, il n’est pas dit que les boissons à zéro calorie puissent être associés avec les symptômes dépressifs en Corée du Sud.
L’étude a également tenté d’identifier les mécanismes potentiels qui se cachent derrière l’association entre sodas et dépression. Initialement, on supposait que des problèmes métaboliques comme l’obésité ou la résistance à l’insuline pourraient être des facteurs déterminants. Mais même après avoir pris en compte ces variables de contrôle, le lien entre la consommation de boissons gazeuses sucrées et le risque de symptômes dépressifs est resté significatif.
« Une de nos hypothèses était que la résistance à l’insuline ou des niveaux élevés de sucre dans le sang pourraient expliquer cette association », explique le chercheur. « Cependant, l’association entre la dépression et les boissons gazeuses sucrées a été confirmée dans tous les groupes, qu’ils soient diabétiques, prédiabétiques ou normaux ». D’autres mécanismes, comme les modifications de la microbiote intestinale, la perturbation du système de réponse au stress et l’inflammation chronique ont été évoqués, mais ils nécessitent davantage de recherches pour être confirmés.
Si l’étude souligne la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les effets complexes entre boissons sucrées et dépression, elle rappelle surtout l’importance d’une approche globale en matière de santé publique. Les politiques de santé publique ne devraient pas se limiter à la lutte contre l’obésité et le diabète, mais également prendre en compte les conséquences sur la santé mentale. Quant à dire qu’il vaut mieux éviter les sodas pour ne pas tomber en dépression, il y a encore un grand pas…
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Titre: Il y a un lien entre la dépression et la consommation de sodas
Fin de l’article: Quant à dire qu’il vaut mieux éviter les sodas pour ne pas tomber en dépression, il y a encore un grand pas…
Il y a un lien ténu démontré par l’étude, mais comme toute étude, plusieurs éléments manquent pour déterminer le réel danger de cette association soda-dépression. D’où la conclusion.
Nous avons vécu les mêmes “inquiétudes” avec les études sur les ondes captées par nos smartphones, il y a… 20 ans.
Et le lien entre dépression et alcoolisme, on en parle?
parce là c’est bien avéré!
ET voila encore un titre raccoleur sur une seule étude, qui ne prouve rien.
Il faudrait une dizaine d’étude pour s’assurer de la causalité.
Surtout que la corée du sud a un taux de suicide parmis les plus élevés au monde…