En 2014, le collectif « Eau 88 » révélait l’existence d’une décharge sauvage d’une envergure considérable près de Vittel. Recouverte d’arbres, ce qui semble être une colline boisée s’est avéré être une fosse contenant des milliers de bouteilles en plastique. Ce site est l’un des quatre identifiés dans la région. Bernard Schmitt et Jean-François Fleck, cofondateurs du collectif, ont indiqué que certaines de ces bouteilles pourraient remonter de la fin des années 1960. Une plainte a été déposée contre Nestlé pour atteinte à l’environnement et à la santé publique.
Une décharge de bouteilles en plastique
L’affaire n’est pas nouvelle, mais l’émission Envoyé Spécial de France 2 l’a remise sous les projecteurs récemment. Dans sa défense, Nestlé a fait valoir qu’il n’était qu’actionnaire minoritaire de Vittel à l’époque où ces décharges ont été créées (le groupe détenait 31% des parts de la société). Cependant, le géant de l’agroalimentaire a pris le contrôle total de la marque en 1991, y compris de ses terrains et forages.
Nestlé a reconnu l’existence des décharges en 2017 et a déclaré avoir mandaté une entreprise externe pour les dépolluer, sans toutefois donner de calendrier pour ces opérations. Par ailleurs, la société affirme que ses forages à proximité font l’objet d’analyses régulières et qu’aucune contamination n’a été détectée jusqu’à présent.
La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) a estimé que cette seule décharge contenait 42.000 mètres cubes de plastique. Les risques environnementaux sont d’autant plus préoccupants que ces fosses se trouvent à proximité des forages Hépar et Contrex, également propriétés de Nestlé. Jean-François Fleck a averti que l’eau de pluie, en s’infiltrant dans le sol, pourrait entraîner des particules de plastique et d’autres polluants vers les nappes phréatiques.
Outre les accusations de pollution, Nestlé Waters fait effectivement face à des critiques récurrentes sur la gestion des nappes phréatiques de Vittel. La responsabilité environnementale de l’entreprise dans la gestion des ressources naturelles pourrait être engagée, ce d’autant que phénomène pourrait avoir un impact direct sur les sources d’eau minérale de la région, notamment les forages Hépar et Contrex, également propriétés de Nestlé. La situation renforce la nécessité de mesures de dépollution efficaces et d’un suivi rigoureux de la qualité de l’eau, notamment pour garantir la sécurité sanitaire des consommateurs et la préservation des écosystèmes locaux.
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De toute façon tout le monde dis c’est ma faute c’est la sienne mais tout le monde est responsable de la pollution quand l’homme crée quelque chose avant de le produire a grande échelle qu’il sache comment le détruire sans pollution cela évitera bien des problème mais jamais se sera comme ça car sa coute cher donc tanpis pour la nature .Le problème c’est qu’on commence à le payer la pollution de l’air ,des sols et de l’eau Vive l’humanité qui va tout détruire