Voilà une collaboration qui pourrait faire des étincelles. L’illustre Jony Ive, célèbre pour son rôle crucial dans le développement d’une pléthore de produits Apple iconiques comme les premiers iMac, l’iPhone, l’iPod, l’iPad ou le MacBook, pourrait bientôt mettre son expertise à profit dans le domaine de l’IA.
Ce designer de génie serait actuellement en discussion avec Sam Altman, fondateur et patron d’OpenAI. D’après le Financial Times, l’entreprise qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de l’IA en ce moment compte faire appel aux services de LoveFrom, la nouvelle entreprise d’Ive. L’objectif annoncé : concevoir un nouveau produit décrit comme “l’iPhone de l’intelligence artificielle”.
Un gadget pour démocratiser l’usage de l’IA
Cela ne signifie pas qu’il s’agira d’un nouveau smartphone. La formule fait surtout référence au statut de l’iPhone dans le paysage technologique. Le premier modèle, sorti en 2007, avait bouleversé le monde de la tech grâce à sa philosophie centrée autour de l’expérience utilisateur.
C’était un appareil intuitif, très facile d’accès pour le grand public. Et selon des sources proches du dossier, Altman compterait sur Ive pour réitérer l’exploit dans le domaine de l’IA. OpenAI souhaiterait sortir un produit susceptible de rapprocher Monsieur et Madame Tout-le-Monde de cette technologie encore relativement obscure pour le grand public. Un peu comme l’iPhone dont l’écran tactile a révolutionné la façon dont le grand public interagit avec le contenu numérique.
Plus spécifiquement, selon les sources du Financial Times, OpenAI souhaiterait créer un appareil qui permettrait d’interagir de manière “plus naturelle et intuitive” avec ses systèmes, comme l’incontournable ChatGPT. L’objectif principal serait notamment de sortir du carcan des écrans.
Vers un nouveau tournant technologique majeur ?
Cela semble cohérent avec les autres projets d’Altman. Pour rappel, il fait aussi partie des investisseurs d’Humane. C’est une startup fondée par d’anciens employés d’Apple qui développe une nouvelle génération de wearables, ces appareils connectés qui peuvent être portés comme des vêtements.
Dans une conférence TED en mai dernier, l’entreprise a fait une démonstration assez impressionnante. Dans le fameux cercle rouge, il a présenté un système multifonctions basé sur un assistant IA embarqué capable de passer des coups de fil ou de répondre à des questions en direct, le tout sans passer par un écran.
Le rapport du Financial Times ne contient aucun détail technique sur les brainstormings d’Ive et Altman. Il est donc assez difficile de deviner quelle forme pourrait prendre ce gadget. En outre, rien ne garantit que cette initiative débouchera sur une collaboration concrète, même si ces contacts sont qualifiés de “sérieux”.
Il conviendra toutefois de suivre le dossier avec attention. Car si le projet finit par se concrétiser, nous pourrions bien voir apparaître un nouvel appareil révolutionnaire, susceptible d’incarner la révolution du machine learning qui est en train de se dérouler sous nos yeux. Voire même d’accélérer la transition vers une toute nouvelle ère technologique, comme l’iPhone à son époque. Affaire à suivre.
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Une caméra à la boutonnière sera quand même une possible atteinte à la vie privée de la personne lui faisant face, comme pour les lunettes avec caméra.
Comment concilier les avantages techs avec le respect d’autrui ? Ce serait sympa un article qui essaye d’aller fouiller un peu là-dessous, d’appuyer là où ça fait mal.
N’oublions pas non plus que malgré nos rêves sur les possibilités théoriques de l’IA (Intuition Artificielle, non pas Intelligence), celle-ci reste pour l’instant non debuggable, non prédictive, au fonctionnement impossible à cerner, et très sujette aux réponses fausses. Alors je ne lui laisserai pas me conseiller pour ma santé au stade actuel de cette techno.
Autre sujet d’article : où en sont les développements des projets de validation des IA dans le but de les savoir prédictibles ou non ? Là aussi n’est-ce pas appuyer sur nos rêves là où ça fait mal…