2023 est une année spéciale pour la firme aux grandes oreilles. Depuis plusieurs mois, l’entreprise célèbre son centenaire à travers des événements spéciaux dans ses parcs, des concerts ou encore des rétrospectives. Le studio d’animation ne pouvait pas marquer ce moment autrement qu’au travers d’un métrage à destination du grand écran, un projet spécial qui entend faire honneur aux nombreux autres films qui l’ont succédé. Baptisé Wish : Asha et la bonne étoile, ce projet convoque d’ailleurs le réalisateur qui a offert à l’entreprise son plus gros succès : Chris Buck. Il s’associe à Fawn Veerasunthorn (Raya et le dernier dragon) pour la mise en scène.
Après La Reine des Neiges, qui lui a valu un Oscar en 2014, le cinéaste explore une nouvelle mythologie. À Rosas, un royaume fantastique situé au large de la péninsule ibérique, tous les souhaits peuvent littéralement s’exaucer. L’histoire suivra Asha, une jeune fille de 17 ans qui s’adresse aux cieux dans un moment de désespoir. Les étoiles vont lui répondre en envoyant Star, une petite boule cosmique. Ensemble, elles vont affronter le plus redoutable des ennemis, le Roi Manifico, et prouver que le souhait d’une personne déterminée peut réellement faire des miracles.
Un conte chantant
En référence évidente à la musique qui ponctue le logo des studios, “Quand on prie la bonne étoile”, Wish : Asha et la bonne étoile ne va pas se passer de musiques originales. Disney semblait avoir un peu tiré un trait sur les contes musicaux, Raya et le dernier dragon ou encore Avalonia n’avaient par exemple pas de ballades originales. Ce nouveau récit fait quant à lui appel à Julia Michaels et Benjamin Rice pour ces sept nouvelles chansons qui viendront ponctuer le récit. La partition originale est composée par Dave Metzger. Le musicien n’en est pas à sa première collaboration avec Disney puisqu’il a signé la musique de Frère des Ours 2.
Nouvelle animation
Après avoir misé sur la pure animation 3D pendant plusieurs années, Disney opère un changement de direction artistique. Cette fois-ci, marchant dans les pas de Spider-Man : New Generation, le studio allie les techniques du dessin papier à celles du numérique. Pour un métrage ambitionnant de célébrer de nombreux classiques Disney, ce choix a du sens. Alors que certains spectateurs reprochent à l’animation numérique son manque de caractère, le retour des caractéristiques traits de crayon est une bonne surprise. Reste qu’un tel parti pris graphique est assez compliquée à aborder, qu’il nécessite une maîtrise parfaite des deux techniques pour faire naître la magie. Rendez-vous le 29 novembre prochain au cinéma pour en avoir le cœur net. D’ici là, on peut s’attendre à ce que de nouvelles images soient partagées pour nous en apprendre un peu plus sur ce nouvel univers et ses protagonistes.
Rappelons que cela fait maintenant deux ans que Disney Animation n’avait pas envahi nos salles obscures, ou du moins sans l’estampille Pixar à ses côtés. Avalonia, l’étrange voyage n’avaient profité que d’une exploitation sur Disney+ dans nos vertes contrées. Wish signe donc le retour des films de fin d’année pour l’entreprise, deux ans après Encanto : La Fantastique Famille Madrigal.
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