Ce test subtil, également connu sous le nom de “coffee cup test” en anglais, a été conceptualisé par Trent Innes, ex-directeur général de la société Xero Australie et Asie. Sa simplicité est déroutante : lors d’un entretien, le recruteur offre une boisson au candidat. À la fin de l’entretien, l’action du candidat concernant cette tasse est observée et analysée.
La psychologie derrière le geste
Le but de cette tactique n’est pas de juger le candidat sur ses manières à table, mais plutôt de déceler des éléments de sa personnalité et de son attitude envers la propreté et la responsabilité. Trent Innes estime qu’au-delà de la compétence technique et de l’expérience, ce petit geste peut révéler beaucoup sur l’esprit d’équipe d’un individu et sa capacité à s’intégrer à la culture d’une entreprise.
Selon Innes, un candidat qui prend l’initiative de demander où il peut déposer ou laver sa tasse montre une prédisposition positive. Il témoigne d’une attitude proactive et d’un respect pour l’environnement de travail.
Ce que cela révèle
Cependant, les interprétations peuvent varier. Tandis que pour certains, ne pas rapporter la tasse peut sembler être un signe de négligence ou d’égoïsme, pour d’autres, notamment selon Psychologies Magazine, cela peut également indiquer un état de stress ou de nervosité. Après tout, un entretien d’embauche est souvent une situation stressante.
Il est aussi important de souligner que ce test n’est pas une science exacte. Il est basé sur des interprétations subjectives, et les recruteurs doivent faire attention à ne pas juger hâtivement un candidat sur cette seule action.
Une communication non-verbale importante
Au-delà de la simple tasse, la communication non-verbale des candidats en dit long. Le langage corporel, la manière de s’asseoir, le contact visuel ou encore le ton de la voix peuvent offrir des indices précieux sur la confiance, l’enthousiasme et l’intérêt d’un candidat pour le poste.
D’autres méthodes d’évaluation subtiles
Le “test de la tasse à café” n’est pas le seul de son genre. D’autres tests, comme le “test de la réceptionniste“, ont été mentionnés dans le secteur. Dans celui-ci, un recruteur se fait passer pour une réceptionniste afin d’observer le comportement du candidat avant l’entretien. Une attitude désinvolte ou condescendante envers ce que le candidat perçoit comme un “subordonné” peut émettre des signaux d’alerte.
Vos prochains entretiens d’embauche ne seront plus les mêmes
Alors que les méthodes de recrutement évoluent, il est essentiel pour les candidats de comprendre que chaque interaction, aussi minime soit-elle, peut être une occasion de se démarquer positivement. En même temps, il est crucial pour les entreprises d’utiliser ces méthodes avec discernement et équité, reconnaissant que la véritable mesure d’un individu va bien au-delà d’une simple tasse de café !
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Les méthodes de recrutement deviennent de plus en plus c*nnes.
A force d’être jugé pour tout et rien, un CV n’aura plus aucune valeur.
Est-ce un mal ?
Oui.
” Il est aussi important de souligner que ce test n’est pas une science exacte. Il est basé sur des interprétations subjectives, et les recruteurs doivent faire attention à ne pas juger hâtivement un candidat sur cette seule action. “
La valeur du CV ne vaut déjà plus rien. Il est courant que beaucoup de choses soient bidonnées sur un CV ou alors enjôler sur les passages les moins reluisants. C’est presque comique parfois. Il est si compliqué de trouver un boulot que toutes les armes sont bonnes à prendre et en soi, c’est presque reconnu comme de bonne guerre sauf par les vieux de la vieille qui demandent encore des lettres de motivations qui ne sont jamais lues…
J’ai déjà eu le cas d’une dame qui a carrément menti sur son âge. Venue toute maquillée et fringuée pour correspondre à l’âge indiqué sur le CV. Bien sûr une fois embauchée elle n’a pas pu mentir sur ses documents officiels. En soi cela n’a pas dérangé outre mesure car on s’en foutait un peu en vrai, ce n’était pour nous pas un critère mais je comprends qu’elle se soit peut-être déjà taper des refus juste pour ça. C’est la réalité.
Après en soi, moi je bois pas de café. Donc je suppose que je suis un atout économique pour la boîte…
Surtout que dans les cas présentés ici, on fait plutôt face à du “bon sens”. Pas besoin d’un test pour se rendre compte qu’un gars est un porcass de première, un irrespectueux ou un fayot qui fera les yeux doux à la direction et crachera sur les autres.
De plus, dans le stress, certaines personnes peuvent perdre leur moyen, dire quelque chose sur une tonalité involontaire, faire abstraction du bon sens justement.
Les périodes d’essais, c’est fait pour ça en fait : on prend le/la candidat(e) qui semble le/la meilleur(e) pour un poste donné et on juge le reste au quotidien, pas sur un test d’une tasse à café…
Bientôt on fera le test du doigt dans l’arrière train et si ça ne te fait rien, c’est cool car tu es habitué à te faire entuber.
Vous croyez sérieusement que quand on recrute on a que ça à faire que d’utiliser ce type de méthode qui font les beaux jours des idioties qui circulent sur internet
“il est crucial pour les entreprises d’utiliser ces méthodes avec discernement et équité”
J’ai connu quelques recruteurs qui étaient incapables de discernement et je dirai…..d’objectivité.
Un bon recruteur n’a pas besoin de toute une panoplie de tests (Rorschach, jeux de cubes, questionnaires à la con, etc..).
Il lui suffit d’être honnête, sincère, sincèrement à l’écoute, et de mettre son interlocuteur à l’aise pour le mettre autant que possible à égalité dans l’échange.
Ah mais stop ! je délire là.
Mais quel article à la c** encore une fois
À une époque, on faisait encore de la graphologie sur les lettres de motivation manuscrites !
Et certains chefs formaient les équipes en fonction des signes astrologiques (pour que les gens s’entendent ensemble selon leur zodiaque) !