Passer au contenu

Les carnets de tickets de métro disparaissent en septembre, par quoi les remplacer ?

La disparition du carnet de tickets T+ est actée pour la fin du mois de septembre.

Le ticket de métro en papier va tirer sa révérence. Au micro de France Bleu Paris, la présidente de région et d’Île-de-France mobilités, Valérie Pécresse, a annoncé ce mardi 5 septembre la fin des titres de transport jetables sur les bornes ou aux guichets. Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis le 14 octobre 2021, plusieurs stations de métro avaient déjà stoppé les ventes de carnets papier. Un an plus tard, en octobre 2022, 180 stations avaient sauté le pas. Cette année, la RATP passe aux choses sérieuses, en confirmant sur son site l’arrêt total de la vente de carnets de tickets T+ d’ici au 21 septembre 2023.

Plus de carnets, mais des tickets à l’unité

Cette disparition était attendue, mais elle concerne uniquement les carnets de dix titres de transport. “Le ticket unique va rester au moins jusqu’aux Jeux olympiques, parce qu’on va accueillir des millions de personnes, mais fin 2024, il tirera sa révérence définitive“. Le compte à rebours est désormais lancé pour le ticket à l’unité, qui disparaitra à la fin de l’année prochaine.

Quelles alternatives ?

Pour remplacer les billets cartonnés, la RATP mise sur le format dématérialisé. Le transporteur francilien a déjà communiqué sur le déploiement des abonnements sur smartphone. Une solution qui promet de se démocratiser avec l’arrivée du service Bonjour RATP sur iPhone. Autres possibilités : la démocratisation des Pass Navigo Liberté +, qui permettront de voyager à la carte en payant seulement les trajets entamés, à l’image de ce que propose déjà l’Oyster Card londonienne.

Pour les touristes et les voyageurs occasionnels, les carnets de tickets T+ seront bientôt disponibles à la vente via le Pass Navigo Easy, vendu 2,10€ et rechargeable par la suite depuis les automates de vente, les guichets agréés, ou directement depuis un smartphone compatible. À noter que ce carnet sera vendu quelques euros moins chers que sa déclinaison physique. En cas de trajet imprévu en bus, il sera aussi possible d’acheter un ticket de dépannage par SMS, proposé à 2,50€.

Pourquoi c’est mieux ?

La fin du ticket papier n’a quasiment que des avantages. En plus de réduire la facture environnementale liée à la fabrication des titres papier (et à leur abandon dans les rues), les titres dématérialisés ou sur carte devraient mettre fin à la démagnétisation des tickets, leur perte au fond du sac, et au risque de vol. À noter que pour celles et ceux qui ont déjà investi dans des dizaines de tickets physiques, ces derniers resteront valides jusqu’à leur utilisation pour le moment sans date de péremption.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

7 commentaires
  1. Donc on remplace du carton facilement recyclable et au pire dégradable rapidement par du plastique + cuivre + silicium….C’est ça l’écologie
    C’est un moyen d’augmenter les tarifs car il faut acheter le pass (2€) puis le charger (ticket t+ à 2.10€) soit le tout à plus de 4€pour une personne ne prenant les transports qu’une fois de temps en temps.
    Pecresse ferait mieux de prendre les RER et métros au lieu de sa voiture climatisée avec chauffeur et escorte pour se rendre compte que la priorité n’est pas le fait de changer les tickets.

  2. Le forfait Liberte+ n’est pas du tout équivalent à la Oyster Card. En effet il ne permet *que* d’acheter des tickets de métro. Il ne permet pas d’acheter un billet vers la banlieue. Dès que vous voulez sortir de Paris, il faut acheter un ticket sur une borne..

  3. @jim
    Oui, à une époque, on nous expliquait que cette limitation insupportable venait de certaines (nombreuses ?) stations de RER qui n’ont pas de lecteur de ticket à la sortie.
    En fait, avec ces forfaits, on ne paie qu’un droit de passage des tourniquets, et pas un trajet A->B, donc forcément on ne sait pas si le voyageur s’est endormi dans les tunnels ou s’il est sorti depuis longtemps.
    Et c’est bien dommage, en partie car ça ne permettra pas de mesurer la fréquentation des lignes.

  4. Pourquoi continuer à faire simple alors que l’on peut faire compliqué… C’est aussi la porte ouverte à ce qu’il n’y ait plus aucun guichetier qui en plus de leur rôle de vente pouvaient donner des renseignements aux provinciaux et aux étrangers. Une déshumanisation programmée, on progresse. L’écologie la dedans c’est un prétexte, une vaste blague et un moyen supplémentaire d’augmenter les tarifs.

  5. Cette pseudo-solution de remplacement à la disparition du ticket de métro n’est qu’une ahurissante complication pour la planète (silicium + cuivre+ plastique) et pour les personnes qui, n’en éprouvant nul besoin, ne détiennent pas de smartphone

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode