L’informatique vient peut-être de connaître un bouleversement majeur. L’entreprise Tesla, par la voix de son ingénieur en chef responsable de l’IA Tim Zaman, a annoncé l’entrée en fonction de Dojo. Ce nouveau supercalculateur est attendu depuis des années chez Tesla et il devrait permettre de booster le développement de la conduite autonome.
Pour l’heure, cette technologie repose chez le constructeur américain sur le FSD. Ce service, payant, est déployé dans des milliers de voitures à travers le monde. Il permet de prendre le contrôle du véhicule dans certaines situations, notamment sur autoroute.
Dojo, le point de bascule pour Tesla ?
Malgré les progrès époustouflants de Tesla, la marque n’est pas encore parvenue à mettre au point un FSD de niveau 5 (la conduite autonome absolue). Aujourd’hui, les voitures de la marque bénéficient d’une classification de type 2.
Avec l’arrivée de Dojo, Tesla espère donc accélérer son développement dans ce domaine. Selon les mots d’Elon Musk, il y a quelques semaines, le principal frein à la conduite autonome était la vitesse d’apprentissage de l’IA. C’est elle qui fait fonctionner le FSD, mais pour être la plus précise possible, elle se doit de connaître le plus de situations possible.
Dojo est capable d’effectuer 200 pétaflops. Pour le dire autrement, il peut traiter 200 millions de milliards d’opérations par seconde. Une puissance de calcul qui est tout simplement impossible à appréhender pour un cerveau humain.
Une architecture maison pour Tesla
Le supercalculateur est en grande partie équipé de puces Nvidia. Ces dernières sont aujourd’hui parmi les plus rapides et les plus puissantes du marché. Mais à cause des problèmes d’approvisionnement et de production de puces de ces dernières années, Tesla a été obligé de diversifier ses points d’entrée.
La marque aurait ainsi, selon une rumeur persistante, développé ses propres puces pour son supercalculateur Dojo. La firme est déjà habituée à travailler sur de l’informatique de pointe, elle qui assemble et dessine les ordinateurs de bord des Tesla, une pièce centrale de ces voitures qui sont vues par Elon Musk comme des “ordinateurs avec des roues.”
La conduite autonome pour quand ?
L’arrivée de Dojo devrait changer la vitesse de développement de Tesla dans le monde de la conduite autonome. La firme travaille beaucoup sur ce sujet et pour cause la concurrence est rude. Parmi les constructeurs historiques, Mercedes est en très bonne position sur ce dossier, mais la marque allemande n’est pas la seule à vouloir produire des voitures autonomes.
D’autres firmes, qui n’ont aujourd’hui aucun ou peu de liens avec le monde de l’automobile, s’intéresse aussi aux voitures autonomes. C’est notamment le cas d’Apple et de son nouveau rival chinois Xiaomi. La firme de l’Empire du Milieu a déjà commercialisé plusieurs modèles de voitures électriques. Elle ne cache pas sa volonté de développer des voitures autonomes dans les prochaines années.
En ce qui concerne Apple, des rumeurs circulent sur le “projet Titan”. Si des discussions ont bien eu lieu il y a quelques mois avec le groupe Hyundai, il est aujourd’hui impossible de savoir à quel point le projet de voiture autonome est développé chez Apple, ni s’il fait partie de priorités de Tim Cook et ses équipes.
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😂 par définition ils n’en ont jamais été aussi proche.. un peu comme de la fusion nucléaire, de la fin de l’humanité, de la machine à remonter le temps…
Sans support de capteur physique, Lidar, ultrason, etc. ils n’y arriveront jamais : il y aura toujours des “lags” d’interprétation et les accidents qui vont avec.
Et avec les polémiques réelles qui tombent sur Tesla (batterie, mauvaise qualité, garantie non honorée, etc), je pense que ça va vite déchanter.
Les 1ères voitures réellement autonome n’y arriveront pas pour la simple raison c’est qu’il faudrait que toute les voitures communique entre elle du jour au lendemain, tant qu’il y aura la variable chauffeur humain, l’IA n’arrivera pas a anticiper son comportement^^
La variable chauffeur humain n’est qu’une variable parmi d’autres. Les humains font avec cette variable (les autres humains). Il reste encore du chemin; capacités de calculs, subtilités comme la connaissance plus approfondie des humains, de leurs attitudes, analyser leur regard pour en déduire plus facilement leurs attentions, etc. Si l’humain y arrive avec un cerveau et des capteurs optiques, auditifs, etc, la machine y arrivera aussi. Ce n’est qu’une question de temps: 5 ans, 50, 500 ? Mais elle y arrivera.
Quoi ? Les Tesla sont pas autonomes depuis 2014 ? 😀
D’un autre côté vu que tout le monde semble juger que ce système est innaceptable s’il ne sera pas fiable a 110%.
Par contre le fait qu’il y ait des centaines ou milliers de morts et blessés chaque année a cause des humains, pas de soucis hein.
Quand on voit l’inconscience et le nombre de non-respect de règles de bases TOUS les jours sur n’importe quelle route… Sérieux même en France j’ai déjà l’impression que les pauvres 3-4 options d’assistance (sans même un fsd) conduit mieux que la moitié des humains !
Alors faudrait un peu arrêter de cracher sur ce qui se fait déjà. Ou alors si on exige une fiabilité a 100%, il va falloir aussi accepter une tolérance zéro pour les conducteurs humains sur toutes les règles de la route.
On oublie le clignotants ? Suppression de permis, ok dort sur la voie du milieu, retrait de permis, on respecte pas les distances de sécurité, retrait de permis.
Si vous trouvez que ces exemples sont trop injustes, alors qu’ils sont dangereux, ne demandez pas à tesla et autres d’avoir des systèmes qui doivent obligatoirement faire mieux dans tous les domaines car sinon ça serait inacceptable de tolérer ça.
Restez cohérents. Et pensez à vous regarder, avez-vous respecté toutes les règles de sécurité sur vos derniers trajets. A 100% ? Hein…
Et pour le moment les derniers “tarés” de la route, ou des inatentifs qui ont failli me rentrer dedans, c’était pas des voitures autonomes hein. Franchissements de lignes blanches insertion forcée, c’est tous les jours qu’on voit des humains faire ces actions dangereuses.