Godzilla n’a décidément jamais été autant à la mode. Le kaiju sorti tout droit de l’imaginaire japonais s’offre une nouvelle popularité en occident avec une flopée de projets qui lui sont destinés. Legendary continue d’étendre son MonsterVerse et diffusera la suite à Godzilla vs. Kong en 2024, ainsi qu’une série Apple TV+ plaçant les spectateurs au cœur de l’organisation prenant ces titans en charge. Le partenariat entre le studio américain et la Toho (société de production japonaise détentrice des droits des kaijus) s’est avéré plutôt efficace dans nos vertes contrées. Seulement, cette arrivée tardive mais dans la culture occidentale n’a rien à voir avec l’impact du monstre au Japon.
Véritablement monument depuis son premier film en 1954, Godzilla s’est offert pas moins de 32 films et série sur le territoire nippon. Le dernier long-métrage local lui étant dédié remonte à 2016, et il est temps pour le kaiju de s’offrir une nouvelle pellicule bien de chez lui. Godzilla Minus One est le dernier projet en date de la Toho, et promet de nous plonger dans un Japon post-apocalyptique pourtant très proche de la réalité.
L’Histoire s’acharne
Le long-métrage écrit et réalisé par Takashi Yamazaki (Lupin III : The First) propose un aller simple pour les années 50, période historique complexe pour le Japon. Suivant la Seconde Guerre mondiale et les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, le pays est encore meurtri de ces événements tragiques. Deuil et traumatismes affectent les japonais qui espèrent tant bien que mal reprendre une vie normale. C’est en pleine reconstruction que leurs espoirs sont anéantis par une nouvelle catastrophe surnaturelle. Les dommages atomiques causés par l’armée américaine ont éveillé un monstre qui s’apprête à détruire le pays tout entier, un certain Godzilla.
Loin de la surenchère façon film d’action à laquelle Legendary nous a habitués, la proposition de la Toho brille par sa cinématographie et ses effets spéciaux dès les premiers instants du trailer. Après de nombreux films relevant plutôt de la science-fiction farfelue que du drame post-apo, cet angle d’attaque s’impose comme un véritable hommage. Godzilla Minus One profitera d’ailleurs d’une sortie japonaise le 3 novembre prochain afin de célébrer les 69 ans de la diffusion du premier film au Japon. En occident, le long-métrage fera un crochet par les États-Unis le 1er décembre prochain. Une diffusion française ne semble pas encore d’actualité, mais pourrait bien précéder la sortie américaine pour une diffusion dès le mercredi 29 novembre. Autrement, il faudra s’armer d’un peu de patience avant de découvrir ce qui s’annonce comme un film Godzilla véritablement glaçant.
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Je ne comprends qu’avec autant de fan en France il n’y pas de version française de ne serai ce shin godzilla
Part contre pour la version américaine qui nous fait du godzilla version film de super hero ,la pas de soucis
Complètement d’accord avec toi, mais rien d’étonnant ici.
La France est le laquais des USA nous gobons leurs merde indigeste et continuerons jusqu’à la fin des temps il semblerait, cela vos en cinéma autant qu’en politique.
Pour en revenir à GOJIRA, hormis le côté design du monstre américain les films ne valent rien, des scénario creux et des “héros” sans aucun charisme.
Alors qu’à contrario, en regardant les vieux films ou les plus récents, on nous prend à la gorge, maintenant un certaine pression en nous. On se laisse absorber par les discours scientifique, militaire, technique. On est captivé par chaque apparition du Kaiju.
On passe au dessus du “héro” pour se fondre dans une masse humaine où tout le monde à un rôle à jouer.
Bref, interdisez les pubs coca et autorisez le vrai cinéma !!