L’utilisation actuelle des ressources fossiles pour nous chauffer, déplacer et fournir de l’énergie est très problématique. Les experts du GIEC ont rapporté publication après publication, les dangers d’une surutilisation de ces ressources pour le climat et de facto pour l’espèce humaine dans son ensemble.
Pour réduire le plus possible l’importance des énergies fossiles, deux solutions existent. La première, la plus extrême, est de retourner à un mode de vie « propre », proche de ce que la Terre a connu avant l’ère industrielle. L’autre solution est de trouver des solutions de substitutions aux énergies fossiles.
C’est dans ce domaine que travaille Al Weimer, professeur de génie chimique au sein de l’Université du Colorado. Il a récemment publié un article sur ce qu’il nomme « le carburant solaire ». Selon ses termes cet hydrogène vert pourrait devenir une solution pour les voitures et le monde de l’énergie de demain.
Aujourd’hui l’utilisation de l’hydrogène se démocratise de plus en plus, dans divers corps de métier. Le premier des éléments atomiques à la côte du côté des industriels et les projets de véhicules à hydrogène existent. Mais bien ce carburant soit propre à l’usage, son mode d’extraction pose encore question.
C’est sur ce point très précis que le « carburant solaire » de Weimer fait toute la différence. Le chercheur explique dans son article utilisé une approche « thermochimique » pour décomposer l’eau en hydrogène et en oxygène gazeux. Aujourd’hui cette décomposition à l’échelle atomique est déjà possible (avec l’électrolyse), mais elle demande de grandes quantités d’énergie.
Avec sa nouvelle approche, Weimer propose d’utiliser de l’aluminate de fer, un métal abondant et peu coûteux. Leur nouvelle méthode, qui demande des pressions très élevées, a permis de doubler la production d’hydrogène par rapport à l’électrolyse pour un même débit électrique. Cette découverte pourrait donc permettre de produire de l’hydrogène en plus grande quantité dans les prochaines années et relance le débat sur l’utilisation de ce gaz.
L’hydrogène : bientôt dans nos voitures ?
Plusieurs constructeurs de premier plan travaillent pour amener l’hydrogène dans nos voitures. C’est notamment le cas du japonais Toyota, historiquement très avancé sur ces questions. Aujourd’hui deux modèles de voitures à hydrogène sont homologués pour rouler en France. C’est le cas de la Toyota Mirai et la Hyundai Nexo.
Comme lors de la naissance des voitures électriques au début de la dernière décennie, les voitures à hydrogène n’ont pas de station de recharge sur tout le territoire. Contrairement aux électriques, les voitures à hydrogène bénéficient de leur côté d’un temps de recharge similaire à celui d’une voiture thermique. L’autonomie est là aussi un point fort dépassant déjà les 650 kilomètres sur la Mirai de Toyota.
Comment fonctionne une voiture « à hydrogène » ?
Vue de l’extérieur, une voiture à hydrogène ressemble comme deux gouttes d’eau à une voiture électrique. Elle avance d’ailleurs en utilisant de l’électricité. Cette dernière n’est cependant pas stockée dans des batteries au lithium (comme sur les voitures électriques standards), mais directement produite par une « pile à combustible ». Cette pile se recharge en injectant de l’hydrogène dans le réservoir.
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Attention, il existe l’hydrogène gris, bleue, vert, blanc, etc.Il y a aussi l’hydrogène gazeux, liquide, solide, en poudre.Il y a aussi le moteur a hydrogène sans pile a combustible et sans batterie.Donc il faut bien préciser de quoi on parle vraiment.
D’ailleurs, personnellement, je ne vois que 2 solutions qui pourront se développer dans l’avenir pour la voiture, etc.La voiture a moteur hydrogène en poudre de petit a moyen gabarit car cela coutera nettement moins cher, et voiture a moteur electrique a pile a combustible fonctionnant a l’hydrogène en poudre pour les plus gros gabarit.Je precise que l’hydrogène en poudre même si on en entend encore pas parlé ou trop peu a des avantages tel par rapport a tout le reste de cité plus haut (3X en autonomie par rapport a hydrogène gazeux, n’explose pas, stockage avec materiaux peu cher, léger, prend peu de place, etc).Aujourd’hui malheureusement les voitures toyota et autres sont proposé qu’avec des piles a combustible et hydrogene gazeux avec tous ses inconvenients.Le pile a combustible est trop chere, pas fiable.Donc le moteur a hydrogene en poudre aurait toute ses chances de percer, bruit moteur thermique, faible poids des voitures par rapport au voiture electrique, fiabilite et prix nettement plus bas.Toyota teste actuellement sa corolla de competition en hydrogene liquide avec un moteur hydrogene sans pile a combustible, donc il faudra encore patienter pour voir arriver l’hydrogène en poudre.L’hydrogene solide avec la methode francaise a trop d’inconvenients lie a son surpoids qu’il engendre.
L’hydrogène n’est pas l’avenir de la mobilité individuelle, il faut arrêter avec ça ! Toyota va dans le mur en poursuivant cette voie. Le futur de la voiture sera électrique, point.
L’avenir de l’hydrogène en tant que remplaçant des énergies fossiles de fera dans le domaine industriel (production d’acier en particulier) et ce sera déjà un grand pas en avant.
Laissons, à ceux qui savent faire, le temps et les moyens d’étudier toutes les solutions.
Personne (et je dis bien personne) ne peut affirmer avoir la vérité par avance et j’en veux pour preuve tout ce qui a été fait en matière de développement technologique depuis la venue de l’homme sur terre.
Au début, il y avait les roues de chariot en bois maintenant elles sont en matières synthétiques et sans air !…..quelle évolution !
L’avenir de la voiture, c’est “plus de voiture individuelle”. Il n’y a pas assez de ressource dans le monde pour faire les 1.5 milliard de véhicules existant en électrique.
Train, Bus et vélo est bien plus crédible.
ou le réchauffement climatique aura bien fait le ménage avant ça.
C’est quand même incroyable. On a beau nous rabâcher encore et encore que cette humanité consomme beaucoup beaucoup trop, que fait l’homme ?? Il continue de plus belle en remplaçant une énergie par une autre mais, surtout, surtout, sans changer ses mauvaises habitudes : achat compulsif de vêtements qu’il ne mettra que 2 fois !! et qui finiront sur des monticules de vêtements dans des décharges à ciel ouvert en Indonésie !!, faire faire 10000 kms sur des bateaux cargos hyper pollueurs à son dernier caprice qui finira aussi au fond d’un placard !!! Etc, etc….
Cette humanité est beaucoup trop nombriliste, égoïste avec un orgueil et un ego surdimensionné (l’homme se croit plus fort que tout. Il se prend pour dieu !!!). Mais dame nature se rappelera à son bon souvenir, et l’homme ne va pas aimer…. Mais comme un gamin pourri gâté, il ne croit pas que la sanction va tomber…. Et il sera trop tard… Donc, il va pleurer, se rouler par terre, mais ce sera trop tard !!!!!
Cette humanité est en perdition constante….. Dramatique
L’hydrogène, en se recombinant avec d’autres gaz dans l’atmosphère (ozone et vapeur d’eau principalement), a aussi un pouvoir d’effet de serre. (environ 11x celui du CO2) En outre, c’est un gaz dont les molécules sont extrêmement petites et il y a peu de matériaux capables de le confiner sans qu’il s’échappe (un peu comme l’hélium, voir les ballons des enfants après 1 journée par rapport à un autre ballon gonflé à l’air). Du coup, bonjour les fuites… et le réchauffement climatique. Je pense que c’est une fausse bonne idée et du coup un gaspillage énorme d’argent, qu’on ferait mieux d’utiliser pour faire de la recherche sur les batteries, voire sur une robotique permettant leur remplacement pur et simple lors d’un arrêt dans une station (solution Israélienne signée par Renault mais pas utilisée, au contraire d’une marque chinoise, de mémoire…).
P.S. : en outre, pour l’utiliser, il faut le liquéfier, donc mettre sous pression. Niveau sécurité en cas de choc, hein… et puis niveau manipulation (faire le plein par exemple), il faut un circuit parfaitement étanche et résistant à la pression. Pas gagné pour la voiture de Mme MICHU et tout ce qui est mobile. Par contre, pour des installations industrielles fixes, pourquoi pas, mais moyennant une tolérance 0 sur les fuites… Là aussi, pas gagné…
correction : pas pour l’utiliser, mais pour le transporter.