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ChatGPT : pour éviter la triche, OpenAI publie un guide pour les profs

Pour éviter les mauvaises surprises à la rentrée, OpenAI a sorti un guide à destination des enseignants. Mais il est loin d’être infaillible.

Depuis l’année dernière, ChatGPT est devenu la hantise des professeurs. L’avènement du chatbot conversationnel d’OpenAI a permis à de nombreux étudiants de tricher en rendant des devoirs rédigés (en partie ou en totalité) par l’intelligence artificielle. Pour la rentrée 2023, le ton se veut différent. L’entreprise américaine ne veut plus seulement être exploitée par les tricheurs, mais s’imposer durablement auprès du corps professoral comme un outil pédagogique à part entière.

Cette semaine, OpenAI a voulu jouer les bons élèves, en publiant un guide à destination des enseignants. Objectif : comprendre comment exploiter l’intelligence artificielle, et surtout comment se prémunir contre les éventuels tricheurs. Sur le site officiel de l’entreprise, un document liste ainsi quelques exemples d’usage de ChatGPT. L’intelligence artificielle peut être utilisée pour générer des quiz, des QCM et même des plans de cours. Le robot conversationnel d’OpenAI peut aussi servir d’interlocuteur fictif pour préparer des entretiens d’embauche ou des débats, rapporte un professeur d’Old Dominion University. L’outil peut aussi servir de traducteur automatique. À condition de garder en tête que les réponses données par ChatGPT sont souvent imprécises, et parfois erronées. Comme sur Internet, il convient de ne pas croire tout ce qu’on lit sur les chatbots.

ChatGPT pourrait devenir le meilleur ami des profs

Pour donner aux enseignants toutes les clés nécessaires à la maîtrise de ChatGPT, OpenAI fournit aussi sur son site des exemples de prompts destinés à inspirer les professionnels. On y retrouve notamment quelques exemples précis sur la manière de construire le plan d’un cours magistral, mais aussi une longue FAQ dans laquelle il est possible de retrouver des réponses à certaines questions courantes au sujet de l’IA.

Quant aux tricheurs, les profs de 2023 vont devoir s’adapter. OpenAI confirme ce qui semblait déjà évident depuis quelques mois : s’il est possible de repérer un texte rédigé grâce à l’IA à l’aide de quelques indices de construction, aucun outil n’existe à ce jour pour détecter à coup sûr un devoir artificiel. Certaines entreprises ont déjà tenté d’endiguer le problème, mais il reste très simple de contourner les algorithmes de contrôle.

Reste que les possibilités offertes par ChatGPT sont nombreuses en matière d’éducation. En évaluant les élèves sur leur capacité à interagir avec l’IA, ou en les poussant à analyser la fiabilité d’un texte rédigé par un chatbot, les enseignants ont tout à gagner à exploiter les nouveaux outils numériques pour former les étudiants aux nouvelles technologies de demain.

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Source : Open AI

2 commentaires
  1. Engendrera juste des bacs +2 incapable de rédiger une simple carte postale, ça promet du lourd en lvl pour trouver un candidat en capacité de faire le job, “bonjour je cherche un doctorat en nettoyage de surface, bas oui faut pouvoir passer les digicodes… “

  2. Bonsoir
    Il ne faut évidemment pas faire un copier coller d’un “devoir” rédigé par l’IA.
    Il est par contre possible de lui demander de donner des themes à développer pour un commentaire composé par exemple:
    J’ai posé la question suivante “Bonjour
    Peux tu me donner des idées à développer pour un commentaire composé sur la fable la cigale et la fourmi”
    La réponse fut fort convaincante, avec une erreur amusante cependant Chat à proposé “on a toujours besoin d’un plus petit que soi ” 🙂

Les commentaires sont fermés.

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