Record de température en France : la canicule de 2003 battue !

Ce mercredi 23 août a été chaud, très chaud. Météo-France avait annoncé qu’un dôme de chaleur allait toucher la France, amenant avec lui des températures extrêmes. Les prévisions de l’agence météorologiques se sont révélées exactes et de nombreuses stations ont atteint leur record absolu.

Parmi les 100 villes qui n’ont jamais eu aussi chaud de leur histoire, on peut citer Carcassonne. La cité médiévale a vu le mercure monter à plus de 43°C au plus chaud de la journée. La ville a ainsi explosé son record de 2003 de plus d’un degré. Toujours dans la grande région toulousaine, la ville de Castelnaudary a atteint 42,7 °C.

Beaucoup de records de chaleur étaient jusqu’à présent attribués à la terrible canicule de 2003. Cette dernière reste le pire épisode climatique de notre histoire récente, mais des températures supérieures ont été connues ces dernières heures. C’est cette répétition des températures extrêmes qui inquiète le plus les scientifiques.

Certaines villes comme Chambéry (où il a fait plus de 38°C) battent leur record absolu, établi en 2022. Tous les étés risquent désormais d’être pires que le précédent. Effet directeur du réchauffement climatique, ces températures extrêmes pourraient atteindre 50°C dans certaines régions de France d’ici la fin du siècle.

À de telles températures, en plus des dangers évidents pour la santé, les récoltes agricoles seraient fortement impactées. La chaleur de ces derniers jours fait déjà craindre le pire pour cette filière pas vraiment aidé par le climat depuis quelques années. En plus de réduire la production agricole, les chaleurs extrêmes assèchent les nappes phréatiques.

Cet été déjà, plusieurs régions ont été placées en alerte sécheresse et certaines villes ont dû couper l’eau courante. Une situation inédite depuis l’arrivée de cette dernière dans les régions rurales.

Que faire pour sauver la situation ?

Dans son dernier rapport, le GIEC essaye de tempérer ses annonces. Si la situation est déjà catastrophique à de nombreux points, l’agence de l’ONU l’assure, le combat n’est pas perdu. Les scientifiques expliquent d’ailleurs que toutes les batailles doivent désormais être prises au sérieux.

Le moindre dixième de degré gagné à l’échelle mondiale représente un ou deux degrés de moins en pic de chaleur en plein été. C’est aussi quelques centimètres de montée des eaux en moins et des nappes phréatiques un tout petit mieux préservées. Afin d’aider le climat autant que possible, le GIEC rappelle dans son rapport les gestes qui comptent.

Il faut, le plus possible, faire attention à sa consommation et ne pas hésiter à mesurer son empreinte carbone. Plusieurs sites proposent de réaliser des estimations en ligne, voici un lien vers celui du gouvernement. En ayant connaissance des actions les plus polluantes que nous faisons tous les jours, parfois sans nous en rendre compte, nous pouvons modifier notre mode de vie pour être plus respectueux de l’environnement.

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