L’Inde vient d’ajouter son nom à la liste des pays ayant réussi à poser une sonde sur la surface de la Lune. Jusqu’à présent seuls la Chine, les États-Unis et la Russie avaient atteint le sol de notre satellite. En seulement quelques années, l’ISRO, l’agence spatiale indienne, s’est fait une place parmi les plus grandes organisations du monde.
Avec sa mission Chandrayaan-2 en 2019, le pays au 1,5 milliard de personnes était déjà passées tout proche de l’exploit. La sonde avait parfaitement réussi à quitter l’atmosphère terrestre avant de se placer en orbite autour de la Lune. Malheureusement, lors de la dernière descente vers la surface, les ingénieurs de l’ISRO ont perdu le contrôle et la sonde s’est écrasée au sol.
Près de 4 ans plus tard, il était hors de question de reproduire les mêmes erreurs. La sonde Chandrayaan-3 devait se poser sur la Lune, en douceur. Après un début de mission optimale, ISRO a donné son feu vert hier dans la journée pour amorcer la descente. Vers 14 heures, heure de Paris, la sonde est venue se rapprocher dangereusement du sol lunaire.
À 14 h 34, les communications sont coupées. Si la sonde a atterri, elle doit briser ce silence la première. Ces quelques secondes semblent alors durer une éternité. Finalement, un message est reçu au centre de contrôle indien. Les ingénieurs sautent de joie dans la salle de commandement. Ils ont réussi à poser un atterrisseur sur la Lune.
Une claque pour la Russie
Cette réussite de la mission Chandrayaan-3 contraste évidemment avec l’échec survenu quelques jours plus tôt de la mission russe Luna-25. Roscomos avait à cœur de réussir son retour sur la Lune, près de 50 ans après la dernière mission vers notre satellite.
Avec cette sonde, la Russie voulait démontrer qu’elle était encore une grande nation spatiale. Cet échec, couplé à la réussite du programme indien, démontre un changement de hiérarchie dans l’industrie spatiale ces dernières années. La passation de témoin semble actée.
Et maintenant ?
Alors que la sonde Chandrayaan-3 vient de se poser sur la Lune, le travail n’est pas fini pour autant. En effet, les ingénieurs indiens doivent exploiter les quelques ressources présentes dans l’appareil pour étudier la Lune. Cette mission devrait durer 14 jours.
L’inde voudrait notamment étudier les « tremblements de Lune », des phénomènes tectoniques que nous avons l’habitude de voir sur Terre. Avoir connaissance de ces mouvements géologiques sur la Lune serait d’une grande aide pour les nations qui comptent un jour envoyer des Hommes à la surface de notre satellite.
Les États-Unis qui visent notre satellite pour 2026 attendent beaucoup de la mission Chandrayaan-3. Posée proche du pôle Sud, la sonde devrait également mesurer la quantité de glace d’eau disponible à la surface de la Lune. Cela permettra là encore d’évaluer quels sont les besoins des équipes sur place en termes de ravitaillement.
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“Une claque pour la Russie”
Elle où la sonde Européenne ?
Tu tiens vraiment à le savoir?
😀
“Une claque pour la Russie” j’ai l’impression de lire un article rédigé par un mom. Avant d’écrire ce genre de conneries vous auriez dû faire une petite recherche sur le programme spatiale russe
La mission, à la base, n’était pas du tout destinée à être “une claque pour la Russie”. Elle devait servir a introduire l’Inde dans le club fermé des nations capables d’explorer l’espace.
Ce qui en a fait AUSSI une claque pour la Russie, c’est… la Russie, qui a décidé de torcher une mission en prenant probablement des raccourcis sur la sécurité ou la fiabilité, juste pour prendre de vitesse les Indiens. Leur sonde Luna 25 s’est écrasée parce-que le but de la mission était de la poser AVANT les Indiens. C’est bien fait pour les dirigeants Russes qui n’arrêtent pas de ternir la réputation et la stature de ce grand pays avec des décisions débiles de ce type (genre envahir des pays, soutenir des coups d’états en Afrique, etc.)