Avoir des relations sexuelles dans une voiture n’est pas un phénomène inédit. Avec la démocratisation des véhicules autonomes, les conducteurs et passagers ont désormais les mains libres pour s’occuper sur les longs trajets. Depuis déjà quelques années, les réseaux sociaux publient régulièrement des récits de faits divers mettant en scène un couple dans une position inconfortable face aux forces de l’ordre. Depuis quelques jours, le phénomène s’est encore accentué avec la mise en circulation des robots taxis dans les rues de San Francisco 24h/24. Alors que les voitures contrôlées à distance étaient jusqu’à présent autorisées à rouler 22h à 6h du matin, les sociétés de transports sont à présent capables de circuler à toute heure de la journée.
Sans surprise, le phénomène a donné des idées aux passagers. Dans un article paru dans le journal The San Francisco Standard, plusieurs personnes témoignent sur leurs expériences sexuelles à bord d’un taxi sans chauffeur. L’occasion de se demander si la pratique est vraiment légale.
Conduire ou copuler, il faut choisir
En France, la règlementation est claire concernant les relations sexuelles dans une voiture. Le conducteur ou la conductrice doit en permanence être maître de son véhicule conformément à l’article 412-6 du Code la Route. Il doit se tenir “constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers“. Faire des galipettes étant logiquement une source de distraction capable de détourner votre attention de la route, la pratique est donc interdite. En plus d’être particulièrement dangereuse, elle est aussi passible d’une amende forfaitaire de 135€. Sans compter les risques supplémentaires si vous enfreignez d’autres points du Code de la route pendant votre partie de jambes en l’air.
Pour le moment, la voiture autonome est soumise aux mêmes restrictions qu’un véhicule classique. Le conducteur doit rester concentré au volant, prêt à prendre le relais manuellement en cas de problème. Il faut dire qu’en France, les véhicules en circulation ne sont pas encore capables de conduire à la place d’un humain. La conduite autonome de niveau 3 a été autorisée dans l’Hexagone depuis moins d’un an, et la supervision d’un conducteur est toujours requise. Il faudra attendre les niveaux d’autonomie 4 et 5 pour espérer voir la loi s’assouplir sur la question des distractions au volant.
Et quand on est passager ?
Dans le cas des robots taxis de San Francisco, la donne est un peu différente. Ce type de véhicule n’existe pas encore en France, mais ils profitent d’une différence fondamentale avec les voitures autonomes classiques. Ici, pas de conducteur physique, les humains présents dans l’habitacle ne sont que des passagers. Il n’y a donc aucune obligation légale à ce que ces derniers soient concentrés sur la route.
Pour autant, pas question de copuler à la vue de tous sur la route. En France, les relations dans un lieu public accessible à la vue de tous (même sans être dénudés) sont considérées comme de l’exhibition sexuelle, et passibles de 15 000€ d’amende et un an d’emprisonnement. À moins que la voiture autonome ne profite de vitres teintées qui empêchent de voir à l’intérieur, la pratique est donc risquée. Même à l’arrêt ou en tant que passagers, il vaut mieux éviter les débordements.
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Article totalement inutile basé sur du vent et des post sur réseaux sociaux clairement mytho, car pour l’instant, les robot taxi de San Francisco ont toujours un superviseur à la place du chauffeur qui ne conduit pas mais reste disponible pour prendre le volant en cas de nécessité.