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Téléchargement illégal : Google a fermé plus d’un milliard de sites pirates cette année

Google a supprimé plus d’un milliard de sites illégaux cette année, et la tendance s’accélère.

Inlassablement, Google continue sa lutte contre les sites pirates. Après la fermeture de l’un des plus gros sites de torrents du monde au début du mois de juin, le géant du web accentue ses efforts, et il ne se passe plus une semaine sans que des plateformes dédiées au téléchargement illégal ne soient désindexées. Les ayant droit des œuvres piratées ont intensifié leur combat, et multiplient les demandes de sanction auprès la firme de Mountain View, à qui revient la responsabilité d’agir en conséquence.

Sept milliards de liens ont été fermés

Dans un rapport récemment publié par Google, plus d’un milliard de sites pirates auraient ainsi été désindexés cette année. Au total, la page Transparency Reports de l’entreprise dénombre pas moins de sept milliards de liens fermés pour des raisons légales depuis 2012. Parmi les ayants droit les plus actifs, MindGeek Premium figure en tête de classement, avec près d’un million de demandes de désindexation par jour, et même des pics à deux millions. À elle seule, l’entreprise propriétaire de Pornhub serait à l’origine d’un quart des plaintes mondiales.

Reste qu’au milieu des sites pirates, toutes les sanctions ne sont pas justifiées. Il y a quelques mois, le site d’informations légal Torrent Freak avait annoncé faire l’objet d’une désindexation abusive, pour avoir simplement mentionné les noms de certains sites pirates attaqués par MindGeek dans ses articles. Le média indique aussi que la barre des sept milliards annoncée par Google est à recontextualiser, puisqu’elle prend en compte aussi bien les doublons que certains liens déjà désindexés par Google.

Enfin, il faut aussi noter que toutes les demandes de suppression reçues par Google ne proviennent pas forcément des ayants droit ou des entreprises concernées. Certaines requêtes sont automatiques, tandis que d’autres sont envoyés par des propriétaires de sites pirates concurrents, afin de frapper la concurrence. “Au cours des dernières années, de nombreux imposteurs ont envoyé des notifications au nom d’ayants droit légitimes“, indique Torrent Freak.

Est-ce vraiment efficace ?

C’est là tout le problème. Si la désindexation Google permet de fortement brider le trafic d’un lien URL, le géant du web n’est pas en mesure de purement et simplement supprimer les sites illégaux. Ces derniers restent cependant accessibles via les autres moteurs de recherche, ou via la saisie d’un lien précis dans la barre de recherche. Même avec sept milliards de liens en moins, l’entreprise aura donc bien du mal à venir à bout des sites pirates. Pour exemple, la plateforme de lecture Z-Library a développé un système de liens personnalisés pour permettre à ses abonnés de continuer à utiliser le service en dépit de son blocage par les autorités.

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1 commentaire
  1. Google ne ferme pas les sites. Sois le rédacteur ne connais pas grand au sujet qu’il développe, sois c’est de la grosse prostitution à clics.
    Toujours aussi moyen le journal du geek. Respectez un peu vos lecteurs s’il vous plait.

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