La fin du ticket de métro est déjà annoncée, et le pass Navigo classique pourrait bien suivre le même chemin. Le bout de plastique a déjà été partiellement remplacé chez certains usagers, qui utilisent leur smartphone en guise de titre de transport. Bientôt, il sera aussi possible de voyager grâce à sa carte bancaire. Une solution déjà proposée dans de nombreux pays, mais qui reste timide en France.
Faciliter les transports en Île-de-France
À défaut d’un gel des tarifs, la RATP pourrait emprunter le chemin de la modernité, en délaissant le pass Navigo au profit de solutions plus intuitives. “La plupart des voyageurs ont envie de simplicité, et la simplicité, c’est le téléphone ou la carte de crédit“, indique Jean-Marc Reynaud, directeur général des Systèmes de paiement et parking au micro de BFMTV.
Pour le moment, il est possible de voyager avec son smartphone Android, à condition de faire l’impasse sur l’abonnement annuel, et les tickets Paris-banlieue. De plus, seuls certains modèles sont compatibles, ce qui limite forcément le taux de pénétration du Navigo dématérialisé auprès des Franciliens et des Franciliennes.
L’arrivée d’une validation par carte bancaire sonne donc comme une bonne nouvelle pour les usagers. Reste que l’opération est plus complexe qu’elle n’y paraît. Il faudra en effet que la borne soit capable d’interroger l’établissement bancaire en même temps qu’il déclenche l’ouverture du portique, le tout sans contact.
Une nouvelle technologie dans le métro
Concrètement, c’est toute la technologie du métro qu’il faudra revoir pour autoriser la validation par carte bancaire. Aux commandes, l’entreprise Thales RCS déjà à l’œuvre dans plusieurs villes d’Europe et du Moyen-Orient ambitionne de déployer cette nouvelle infrastructure sur les quinze années à venir. “Il y aura 5 à 6 mises à jour, explique Jean-Marc Reynaud. Tous les trois ans, on a un nouveau choc technologique qui arrive”.
Plusieurs défis vont se poser tout au long de ce déploiement. Il faudra notamment associer la technologie de validation à des moyens de lutte contre la fraude, à l’aide de caméras 3D intégrées aux portiques, capables de scanner l’usager et de donner l’alerte en cas de besoin.
Il faudra donc prendre son mal en patience avant de pouvoir réellement profiter du dispositif. En attendant, les premiers essais devraient être déployés à l’occasion des Jeux olympiques de 2024. Dès l’année prochaine, l’entreprise Thales RCS fournira 500 machines et 1 200 portillons pour équiper le Grand Paris Express. À partir du printemps prochain, les voyageurs et les voyageuses pourront d’ores et déjà tester le dispositif dans les gares d’Orly et de Saint-Denis, aux deux nouveaux terminus de la ligne 14.
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Je veux bien Un compte de c’est la
Et sinon, au lieu d’essayer de réinventer l’eau tiède, pourquoi pas utiliser des système de validation par QR code comme ce qu’on trouve en Asie avec WeChat pay et Alipay, qui pourraient être remplacés en Europe par un PayPal ou équivalent ? Plus simple, tout aussi sécurisé, polyvalent, et pas besoin d’attendre 15 ans pour ça… Il faut se mettre à jour la RATP
Je suis désolé, mais à Lyon c,est déjà le cas depuis longtemps, et ce depuis tout les transports urbain
Lyon et,la plupart des métropoles régionales!A Londres ça fait deux ou trois ans que ça existe.La RATP est toujours en retard d’une guerre.La carte Navi go easy présentée comme une nouveauté extraordinaire n’est autre qu’une oyster card londonienne qui existe depuis 2012!