Les films Barbie et Oppenheimer ont insufflé une bonne grosse dose d’adrénaline à l’industrie cinématographique, avec des performances impressionnantes au box-office. Barbie a rapporté près de 400 millions de dollars, tandis que Oppenheimer en a accumulé 200 millions. Ces chiffres illustrent la demande du public pour des films originaux et innovants, indépendants des franchises. Pour Francis Ford Coppola, le célèbre réalisateur d’Apocalypse Now, a dit tout son optimisme face à ces succès. Dans un échange sur Instagram avec ses fans, il a salué le fait que ces films, qui ne sont ni des suites ni des prequels, attirent le public en grand nombre.
Remise en question pour Hollywood
Malgré le pessimisme ambiant qui règne dans l’industrie, Coppola prédit un futur brillant pour le cinéma. Il croit fermement que nous sommes à l’aube d’un nouvel âge d’or du cinéma, caractérisé par des films éclairants projetés dans de grands cinémas. Son optimisme survient après qu’il ait pris l’un des plus grands risques de sa carrière avec Megalopolis, un projet ambitieux financé en grande partie par ses propres moyens. Bien que la production ait été entourée de rumeurs de chaos sur le plateau, l’acteur principal, Adam Driver, a loué l’expérience de travail avec Coppola, la qualifiant de « l’une des plus excitantes » de sa carrière.
Barbie et Oppenheimer ont ébranlé certaines vérités un peu trop bien établies au sein de l’industrie cinématographique. Les franchises bien rodées, les réalisations sans âme et l’exploitation de propriétés intellectuelles rincées jusqu’à l’os semblent soudainement beaucoup moins attrayantes pour les studios. Le public est désormais moins intéressé par les blockbusters formatés, peu importe leur coût de production.
Pour l’industrie, c’est là une opportunité de changement de cap. Il est temps pour les studios d’exploiter l’engouement du public pour des histoires originales et de s’ouvrir davantage à l’apport des scénaristes. Cette évolution pourrait être bénéfique pour le secteur. Les chiffres actuels laissent entrevoir une hausse de 16 % des recettes par rapport à 2022. Si cette tendance se maintient, l’année pourrait se terminer avec un chiffre d’affaires de 8,6 milliards de dollars.
La mutation semble donc bel et bien en marche, alors que les studios ont misé ces dernières années sur les super-héros à tout crin. Barbie et Oppenheimer pourraient bien être le signal d’une mutation profonde avec un public qui exige davantage de films innovants et uniques, à rebours de ce que Hollywood leur donne actuellement.
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Alors barbie c’est un début de “marveilisation” donc eux coppola ok mais bon !
Vu le budget pub stratosphérique déployé pour Barbie pas sur que ce soit très rassurant. Quant à Nolan oui il a inventé le concept de blockbuster intelligent mais ça fait un moment qu’il est ds le circuit.
Il a dit qq chose sur la grève des scénaristes plutôt?