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Pirater une Tesla permet d’accéder à des fonctionnalités gratuitement

Pirater une Tesla est en train de devenir l’une des activités favorites des chercheurs. Deux failles ont déjà été découvertes.

Les Tesla font aujourd’hui partie des voitures électriques les plus populaires du monde. La marque d’Elon Musk a dépassé le million d’exemplaires vendus au cours de l’année et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Car ces voitures ont un avantage de taille sur leurs concurrentes, le FSD.

Cette fonctionnalité logicielle permet d’accéder à la conduite semi-autonome. La voiture est capable de rouler toute seule, en suivant les indications du GPS. Elle peut éviter les accidents de la route, changer de file, accélérer et freiner grâce à son puissant ordinateur de bord. Une fonctionnalité qui fait rêver de nombreux clients, mais qui n’est pas toujours incluse lors de l’achat d’une Tesla.

Débloquer le FSD de Tesla en France, c’est possible

En effet le FSD est aujourd’hui une option payante, disponible uniquement aux États-Unis. En France il est possible de bénéficier d’un autopilot amélioré pour 3800 € et d’une version dite « complète » pour 7500 €. Un prix élevé qui ne ravit pas vraiment les consommateurs surtout quand on sait que les Tesla coûtent déjà plus de 40 000 euros à l’achat. Mais Christian Werling, chercheur pour l’entreprise de sécurité, a réussi à pirater une Tesla.

En prenant ainsi le contrôle de la voiture, il a pu activer l’option de conduite autonome gratuitement. Autre grande nouvelle, il a réussi à intégrer le FSD (américain) sur une voiture européenne, contournant ainsi les géorestrictions. Mieux encore, il assure que son piratage est d’une discrétion absolue, indétectable de la part de Tesla.

En effet, pour prendre la main sur l’ordinateur de bord de la voiture, Christian Werling a joué sur la tension électrique de ce dernier. En la manipulant, il a pu activer le FSD, mais aussi prendre la main sur les sièges chauffants arrière, une autre fonctionnalité payante lors de l’achat de la voiture.

Un piratage invisible

Ils sont présents dans la voiture par défaut (en fonction des modèles il existe quelques exceptions), mais sont désactivés par un blocage logiciel. Pour Christian Werling, ce piratage permet de gagner de précieux milliers d’euros, mais aussi de débloquer des fonctionnalités inaccessibles en Europe.

Le chercheur n’est cependant pas le seul à s’intéresser à l’ordinateur de bord des Tesla. Il y a quelques semaines un autre piratage avait permis de découvrir la présence d’un mode « Elon » dans les configurations de la voiture. Ces deux fonctionnalités ont été découvertes en utilisant un piratage hardware (matériel) de la voiture. Il est donc très difficile pour Tesla de corriger ces soucis d’alimentation de l’ordinateur de bord. La marque texane doit inspecter manuellement toutes les voitures concernées pour mettre fin à ce problème.

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