Si vous pensiez jusqu’alors qu’un paresseux était un adorable animal au rythme de vie ralenti, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Il existe deux types de films d’horreur : ceux qui se prennent trop au sérieux et ceux qui préfèrent jouer avec l’absurde. La seconde catégorie bien plus amusante s’offre une nouvelle pépite inattendue. Un paresseux devenu mascotte est soudainement pris de pulsions meurtrières et compte faire vivre un cauchemar à tout un groupe de jeune. Tel est le synospsis de Slotherhouse, un film au titre intelligent, emprunté aux mots anglais slaughterhouse (abattoir) et sloth (paresseux)
Suivant le succès de Cocaine Bear (renommé Crazy Bear dans nos vertes contrées) ainsi que l’adaptation en film d’horreur de Winnie l’ourson, l’industrie cinématographique est désormais prête à tous les mélanges possibles pour ses productions horrifiques. La première bande-annonce promet un long-métrage kitsch au possible, de quoi marquer la pop culture et devenir un véritable classique. Tout comme Scary Movie en son temps, Slotherhouse pourrait bien s’établir au rang de meme.
Une marionnette rétro du plus bel effet
Le film d’horreur va jusqu’au bout de ses intentions et n’hésite pas offrir des effets visuels dignes des plus grands films de l’époque. Pas question d’avoir recours à des images de synthèses, la petite créature assoiffée de sang est une marionnette bien réelle. De cette manière, Slotherhouse s’évite des effets spéciaux en deçà des standards actuels faute de budget, et profite par la même occasion d’un style et d’une ambiance presque rétro. Car cette production est avant tout une production indépendante, écrite et réalisée par Bradley Fowler et Matthew Goodhue, des nouveaux venus de l’industrie qui cherchent à faire leur marque.
Pour l’heure, autant dire que leurs efforts payent : la bande-annonce est hilarante et promet un sacré spectacle pour une soirée film entre amis. C’est au cœur d’une sororité américaine bien représentative des clichés que le paresseux devient soudainement une mascotte pour ce groupe de jeune femme. Seulement, l’animal n’est pas la créature mignonne et exotique que les étudiantes espéraient. Ce paresseux est une alpha prête à tout pour asseoir sa dominance, pas question pour elle d’être réduite au rang de simple mascotte ostentatoire.
La comédie d’horreur fera son entrée dans les salles américaines le 30 août prochain. Si cet ovni cinématographique vous fait de l’œil, il faudra certainement attendre sa sortie en digital. Le projet n’a pas l’air d’ambitionner une sortie à l’international. Qui sait, peut être qu’une plateforme de streaming s’emparera de l’œuvre pour surfer sur le buzz et l’exporter par chez nous.
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