Le miracle promis par Elon Musk au moment du rachat de Twitter n’est pas encore d’actualité. Lorsque l’homme d’affaires avait pris les rênes de l’entreprise en 2022, il avait promis de faire de l’oiseau bleu un réseau social rentable, mais aussi un bastion de la liberté d’expression. Près d’un an plus tard, force est d’admettre que les objectifs ne sont pas remplis. Pire encore, l’entreprise st au plus mal. Le patron de Twitter a récemment pris la parole, et livré des informations inquiétantes au sujet de sa plateforme.
Baisse de la pub et endettement
Après avoir enchaîné les nouvelles fonctionnalités au moment du rachat, Twitter va devoir ralentir la cadence. “Nous devons atteindre un flux de trésorerie positif avant d’avoir le luxe de quoi que ce soit d’autre”, a indiqué Elon Musk cette semaine. Le réseau social traverse une situation difficile, avec “un flux de trésorerie négatif, en raison d’une baisse de 50 % des recettes publicitaires et d’un endettement important“.
Des propos qui entrent en contradiction totale avec les affirmations de Musk en avril dernier lors d’une interview à la BBC. À l’époque, le milliardaire se voulait confiant quant à la situation financière de Twitter depuis les bouleversements liés au rachat. L’entreprise était alors “à peu près à l’équilibre“, et la plupart des annonceurs avaient fait leur retour sur le navire. Selon les informations du New York Times, les dix principaux clients de la plateforme auraient en fait réduit de 89 % leurs dépenses entre septembre et octobre 2022, en passant de 71 milliards à 7,6 milliards de dollars. Encore plus préoccupant, seuls 43 % des 1000 principaux clients de Twitter en septembre utilisaient encore les publications sponsorisées pour mettre en avant leurs publicités.
Une liberté d’expression en demi-teinte
Autre sujet sur lequel Twitter peine à s’imposer, la liberté d’expression. Au moment de racheter le réseau social, Elon Musk avait promis qu’il ferait de la plateforme un bastion de la libre parole, en autorisant tous les avis. Sauf que l’homme d’affaires s’est rapidement contredit, en bannissant ses détracteurs et en envisageant de sanctionner le mot “cisgenre”, et en laissant le cyberharcèlement proliférer.
Threads, la concurrence qui fait mal
Les ennuis n’arrivent jamais seuls, et l’arrivée de Threads a porté un nouveau coup dur à l’entreprise. La plateforme affiliée à Instagram et lancée la semaine dernière dans certains pays a réussi un très bon lancement mondial, avec 100 millions d’inscrits en quelques jours et une popularité grandissante, y compris en France où le réseau social n’est pas officiellement disponible.
Reste que la concurrence nouvelle de Threads (disponible sur télécharger.com) pourrait porter un coup fatal à Twitter, qui cumule mauvaises décisions et trésorerie bancale.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Encore un article sur le nouvel enemi des journalistes/medias en general…
Twitter est le seul reseau social ou l’on peut dire ce que l’on veut sans avoir peur d’etre censure ou categorise. L’algo est publique (c’est bien le seul), et les fausses infos sont debunquees non pas par une sainte verite comme dans pas mal de media, mais par les utilisateurs.
Je trouve que Twitter est bien mieux maintenant qu’avant.
Threads = Meta donc le même système de censure et pensée dirigée donc aucun intérêt
Ah oui Threads, le réseau social qui n’est qu’une copie de Twitter avec plus de censure déjà en chute libre quelques jours après son lancement va sans doute être une immense menace…