Que les joueurs PlayStation se rassurent : le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft ne les privera pas de Call of Duty. La transaction historique peut officiellement aboutir et suit actuellement ses dernières négociations auprès de la Competitions and Market Authority au Royaume-Uni. Puisque plus rien ne pourra se mettre en travers de cette acquisition, Sony et Microsoft ont enfin mis leurs différends de côté pour établir un contrat.
Le PDG de Xbox Phil Spencer dévoilait ce dimanche 16 juillet la signature d’un accord contraignant visant à faire perdurer la fameuse licence de FPS sur les consoles de Sony. La firme de Redmond n’en était pas à sa première proposition et PlayStation n’a plus d’autre choix que de se plier à leurs termes, au risque de passer à la trappe. En quoi consiste donc cet accord final définissant l’avenir de Call of Duty pour les années à venir ?
We are pleased to announce that Microsoft and @PlayStation have signed a binding agreement to keep Call of Duty on PlayStation following the acquisition of Activision Blizzard. We look forward to a future where players globally have more choice to play their favorite games.
— Phil Spencer (@XboxP3) July 16, 2023
Dix années de garantie et puis c’est tout
En janvier 2022, Sony refusait une première offre visant à assurer une continuité pour Call of Duty et les licences Activision actuelles jusqu’au 31 décembre 2027. D’après nos confrères de The Verge, les conditions finales désormais appliquées sont identiques au contrat précédemment signé avec Nintendo. L’accord avec PlayStation ne concerne plus que Call of Duty (au risque de perdre d’autres licences), mais assure un suivi pour les dix prochaines années contre cinq dans l’offre originale.
Lors de rencontres avec les autorités européennes en février dernier, le président de Sony Interactive Entertainment Jim Ryan avait même déclaré à Phil Spencer : “Je ne veux pas d’une nouvelle offre concernant Call of Duty. Je souhaite simplement mettre fin à votre fusion.” Le groupe japonais plaçait toutes ses espérances dans un blocage qui n’est finalement jamais arrivé. Si PlayStation quitte cette bataille bredouille quant à ses intentions originales, le constructeur profite tout de même d’un traitement équitable et en accord avec leur autre concurrent majeur, Nintendo.
Pour rappel, l’impact de la franchise sur les ventes de consoles et de services PlayStation (abonnements et autres) est absolument vertigineux et justifiait jusqu’alors les inquiétudes. Désormais, Sony aura tout intérêt à jouer cartes sur table pour se garantir les faveurs et Xbox et potentiellement négocier un suivi d’autant plus long. Pour l’heure, l’avenir de Call of Duty sur PlayStation est tracé jusqu’en 2033. Qui sait, peut-être que d’ici la PlayStation 6 la licence ne sera plus que l’ombre d’elle-même.
Avant de se projeter si loin dans le futur, il nous reste à découvrir si les licences que Microsoft acquiert finiront bel et bien dans le Game Pass. Pour l’instant, les franchises Blizzard ne semble pas concernées, mais Call of Duty pourrait bien finir dans le catalogue pour en “faciliter son accès au plus grand nombre” comme l’a prôné Microsoft à chaque étape des confrontations.
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