Le lancement de Threads sonnait comme une bouffée d’air frais sur le marché des réseaux sociaux. Face à Elon Musk et à ses décisions incompréhensibles qui sont en train de transformer Twitter en plateforme pay-to-win, le nouveau jouet de Mark Zuckerberg s’est offert une popularité inattendue. Alors que le groupe Meta a toujours été un mauvais élève en matière d’éthique et de données personnelles, le voilà désormais prêt à faire oublier ses casseroles, en s’imposant comme un bastion de la liberté sur Internet.
Threads est toujours aussi coincé
Si Threads a réussi à redorer (un peu) l’image de Meta et d’Instagram, sa nature profonde a rapidement pris le dessus. Dans plusieurs conversations échangées avec des internautes, Adam Mosseri le patron d’Instagram, et donc de Threads, a confirmé que la nudité ne serait pas autorisée sur l’application. En réponse aux interrogations du journaliste américain Taylor Lorenz, le grand patron du réseau social a détaillé : “Nous n’avons aucun problème philosophique avec la nudité, nous ne pouvons tout simplement pas vérifier l’âge ou le consentement malheureusement, ce qui en fait un problème de sécurité“.
Concrètement, il ne faudra pas espérer beaucoup de Threads en matière de liberté d’expression. Comme sur Instagram, les tétons féminins, le “breast squeezing” qui consiste à presser sa poitrine en la déformant, et même les corps dénudés — surtout lorsqu’ils sont en surpoids — ne seront pas autorisés sur la plateforme. Il en ira sans doute de même avec les marques d’éducation à la sexualité, les fabricants de sextoys et n’importe quelle personne qui évoque un peu trop frontalement des contenus NSFW de manière générale.
En janvier dernier, le conseil de surveillance de Meta lui-même avait émis quelques réserves sur la politique du groupe en matière de nudité. À l’époque, l’entreprise avait été invitée à clarifier plusieurs définitions arbitraires et vagues concernant la nudité, l’activité sexuelle et la sollicitation sexuelle.
Twitter a encore de beaux jours devant lui
Face à un Twitter plein de défauts mais qui continue d’adopter volontairement une approche plus laxiste sur la question de la nudité et de la sexualité, Threads n’est pas encore prêt à détrôner l’oiseau bleu. Depuis déjà quelques années, la plateforme est même devenue un moyen pour les travailleurs et les travailleuses du sexe de développer leur activité, en redirigeant les utilisateurs vers d’autres sites proposant des contenus pour adultes.
Seule solution pour permettre réellement à Threads de s’imposer auprès de ses 100 millions d’utilisateurs : revoir en profondeur son règlement en matière de sexualité. Sans passer d’un extrême à l’autre en autorisant subitement les contenus pornographiques ou sexuellement explicites, le réseau a tout intérêt à différencier les publications sexuelles et les publications qui parlent de sexualité comme les posts éducatifs ou à visée commerciale.
Vous pouvez télécharger Threads via 01net ici.
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C’est ce qu’on veut? Un réseau social rempli d’enfant avec des photos de profils d’anime et où chaque top réponse Blue checkmark est une only fan girl qui poste des nudes. On a deja twitter pour cet enfer.
Mais c’est quoi cet article en bois ? Pas de femmes à poil = “c’est un problème” ?
A nissart : oui grave meme quand il’s agit de zone educatives et autres. Car ds ce cadre les enfants se forment sur le porno ou les stereotypes.
Oui car cela permet aussi de rendre neutre le corps et de mieux le comprendre
Oui car ca eviterait a certain de parler de femmes a poils, terme péjoratif….
Oui quand ca ne distingue pas le cote normal du corps du cote malsain poussant a l incolprehension a l age adulte
Beef oui c est matiere a reflexion
Et a un lec : c est bien le cotte purement binaire, essayez de voir au il y a plein de couleur entre le blanc immacule et le noir profond