Aujourd’hui, de nombreuses études scientifiques de premier plan se déroulent dans l’espace, à bord de stations spatiales comme l’ISS ou de la station chinoise Tiangong. Pour les chercheurs, c’est une formidable opportunité d’étudier le comportement de la matière sans devoir tenir compte des spécificités de l’environnement terrestre. Ces travaux ont déjà permis de grandes avancées dans de nombreuses disciplines. On pense bien évidemment à la physique fondamentale, mais aussi à la science des matériaux, à la biologie…
Mais malgré la montée en puissance rapide de l’aérospatiale privée et des coûts de mise en orbite qui fondent comme neige au soleil, expédier du matériel en orbite reste encore extrêmement cher. C’est particulièrement problématique lorsqu’il s’agit de tester du matériel spécialisé, comme des satellites ou des combinaisons spatiales, en s’approchant le plus près possible des conditions réelles.
Pour y parvenir sans devoir passer par une fusée hors de prix, l’administration chinoise vient de dévoiler plusieurs nouveaux simulateurs. Ils permettront d’accélérer le développement d’équipements de pointe sans devoir quitter la Terre.
Un échantillon d’espace à portée de main
D’après un communiqué de la China Aerospace Science and Industry Corporation relayé par le South China Morning Post, ce projet a été mené par l’Institut des Technologies d’Harbin, une ville située dans le nord-est de la Chine. Concrètement, il s’agit de plusieurs simulateurs qui permettent de recréer les conditions de l’espace directement sur Terre.
En effet, il n’y a pas que l’intensité des forces gravitationnelles qui change lorsqu’on s’éloigne de la Terre. En dehors de l’atmosphère protectrice de notre planète, il faut aussi tenir compte d’un tas d’autres paramètres : le champ magnétique, les radiations électromagnétiques, la poussière spatiale, et ainsi de suite.
Le rapport explique que cette « station spatiale au sol » permettra de réduire considérablement les coûts et les risques. « Si nous voulons nous aventurer plus loin, rester longtemps dans l’espace et l’explorer profondément, nous devons en savoir plus sur l’environnement de l’espace », explique Li Liyi, doyen de l’institut.
Un de ces simulateurs sera consacré à l’une des priorités du programme chinois : la conquête de la Lune. Pour rappel, la Chine prévoit d’installer une base permanente en coopération avec la Russie. Ce projet pharaonique nécessitera de développer un tas de nouveaux équipements spécialisés. On pense par exemple aux atterrisseurs, aux systèmes de support de vie et aux combinaisons spatiales. Ce simulateur permettra de tester ce matériel dans des conditions proches du réel sans devoir l’acheminer directement sur la Lune.
Un autre simulateur, décrit comme une « chambre intégrée d’environnement radiatif », sera plutôt axé sur le développement des satellites et autres sondes spatiales.
Une infrastructure ouverte à l’international
Selon l’agence de presse gouvernementale Xinhua citée par le SCMP, ces installations seront également ouvertes aux partenaires de la Chine. « Nous espérons attirer des chercheurs du monde entier pour mener des recherches scientifiques de haut niveau », explique Lin Xiqiang, l’un des responsables du programme de vol habité de l’agence spatiale chinoise. Des instituts originaires de « plus de 30 pays » auraient déjà signé des accords dans ce sens.
La liste exhaustive n’a malheureusement pas été divulguée. On peut cependant s’attendre à ce que les États-Unis n’en fassent pas partie, sachant que la conquête spatiale commence déjà à générer des frictions considérables entre les deux superpuissances.
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Encore un truc qui, s’il n’explose pas au lancement, sera vide dans un an parce que tout à l’intérieur a cessé de fonctionner. Comme le rover martien chinois… Sauf si…
Vous croyez qu’ils sont ouverts à la collaboration internationale pour quoi? Un petit QCM :
a) Faire la maintenance de leur structure à leur place.
b) En profiter pour faire de l’espionnage (piquer les idées des autres, le grand dada des Chinois).
c) Faire croire qu’ils sont ouverts au monde, et que c’est le monde qui est fermé à la Chine.
d) Lancer une coopération spatiale “internationale” sino-russe, vu que les deux sont à la traine.
e) Autre
(Indice : toutes les réponses sont sans doute bonnes)
Encore un sinophobe primate. Faites un tour la-bas et vous comprendrez l’abysse qu’il y a entre les 2 pays. Ils avancent a tous les niveaux mais ici les râleurs se rassurent en critiquant leur avancees.
Dormez bien, le reveil vas etre super dur