Harrison Ford a fait ses adieux à Indiana Jones et son mythique fédora pour se consacrer à de nouveaux projets. À 81 ans, il est temps pour l’acteur de tourner une page de son histoire, lui qui a enfilé le costume du célèbre archéologue il y a plus de quarante ans. C’est devant la caméra de James Mangold qu’Indiana Jones vit sa dernière aventure sur le grand écran alors qu’il part à la recherche du fameux cadran de la destinée.
Dans la pure tradition du genre, ce cinquième volet invite un peu de fantastique et de merveilleux dans son récit, principalement motivé par la soif d’aventure des spectateurs. Les reliques convoitées par Indiana et ses antagonistes au fil des opus font d’ailleurs souvent écho au parcours du personnage lui-même, le cadran d’Archimède n’y échappe pas.
L’objet évolue autour de la thématique du temps, alors qu’Indy est lui-même confronté l’arrivée imminente du crépuscule de sa vie. Si la fin du métrage risque encore de faire débat, son créateur expliquait récemment qu’il s’agissait de souligner le parcours émotionnel de son héros pour le confronter à sa nostalgie. Le passé a toujours été la mère nourricière de la saga, cette conclusion ne pouvait pas éluder la question. Interrogé par Insider, James Mangold a confié avoir imaginé une autre fin à son histoire. Il en partage les détails.
Plus d’émotion
Aux prémices de l’écriture, Mangold ambitionnait de faire revenir ses personnages en 1939. Grâce au cadran, Jürgen Voller réussissait à mettre son plan à exécution et s’offrait ainsi l’opportunité de tuer Hitler et d’assurer la pérennité de l’Allemagne Nazie. Indiana Jones devait ainsi être confronté à un dilemme : faut-il sauver le Führer pour assurer l’avenir de l’humanité ? Finalement, cette piste a été écartée au profit d’un voyage plus en adéquation avec le propos du récit, le parcours du héros et le désir de rendre hommage à la licence.
C’était une occasion pour le réalisateur d’interroger la nostalgie de son personnage, de le confronter à son crépuscule et à l’idée qu’il doit désormais se tourner vers le futur. James Mangold confie que la première piste qu’il a explorée “devenait une sorte de film d’espionnage. Je ne pouvais pas trouver un moyen de faire écho au héros de manière émotionnelle. Il m’est venu à l’esprit que nous parlions beaucoup de trois périodes différentes : 1968, 1944 et 200 avant JC… Alors pourquoi ne pas y aller ? C’était la seule période dont nous parlions que l’on n’avait pas vu”.
Il ajoute que c’était aussi une manière de réaliser un rêve pour Indiana Jones, de lui faire expérimenter ce passé qu’il a longtemps étudié à travers des reliques. “Quel moment puissant pour Harrison Ford”. Reste que ces adieux n’atteignent pour l’instant pas des sommets de rentabilité, malgré la louable proposition de James Mangold à l’écriture du scénario et la réalisation.
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