La marque belge Cowboy vient de présenter un nouveau vélo électrique. Avec le modèle Cruiser, vendu 2 990 euros, la firme propose pour la première fois une approche urbaine sur ses montures. Au cours de son histoire Cowboy s’est toujours démarqué par la position très sportive de ces vélos, avec notamment un cadre profilé.
Mais la marque vient de se détacher de son ADN avec le Cruiser. Elle se rapproche ainsi des “standards” actuels du marché. Pensée pour une conduite plus souple et détendue, cette nouvelle version du vélo électrique doit permettre de plus facilement se faufiler au milieu de la circulation. Contrairement au C4, autre modèle de la marque, le Cruiser adopte un guidon plus incurvé permettant aux utilisateurs d’avoir les mains proches du corps et ainsi plus de maniabilité sur le vélo.
Démonstration de cette volonté de souplesse et de confort d’utilisation Cowboy a choisi une selle plus large et plus rembourré que ses autres modèles. La marque belge a également travaillé sur un nouveau système de transmission pour là encore faciliter le pédalage et réduire l’effort demandé.
Cowboy Cruiser : l’arme idéale pour achever Van Moof ?
Dans le monde du vélo à assistance électrique, deux entreprises se livrent une lutte sans merci. Cowboy est pour l’heure devancé par son très populaire voisin néerlandais Van Moof. Mais l’entreprise batave souffre de gros soucis financiers, assez pour que cela impacte les ventes actuelles.
Il n’en fallait pas plus que pour que Cowboy se jette dans la brèche ouverte par son adversaire et profite de cette méforme économique. Avec la sortie du Cruiser, la firme belge veut démontrer qu’elle est une concurrente sérieuse capable elle aussi de proposer des vélos “grand public”. Avec un positionnement tarifaire agressif (moins de 3000 euros) le Cruiser fait mieux que les Van Moof S5 et A5 tous les deux vendus à 3498€.
Le Cruiser a ainsi les mêmes points forts que ses adversaires mais avec quelques centaines d’euros en moins. Une arme redoutable dans la lutte entre les deux entreprises européennes pour le contrôle du marché des vélos électriques. Aujourd’hui ce dernier rapporterait plus d’un milliard d’euros. En France en 2022 un vélo vendu sur 4 était électrique.
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