Le tourisme de masse est un cauchemar pour l’écologie et pour les populations locales. C’est le message que veut faire passer l’anti-guide Fodor’s Travel qui publie chaque année une liste des endroits à éviter si l’on veut voyager de façon responsable et protéger l’environnement. Parmi les 10 destinations qui ont été formellement déconseillées par le guide pour 2023, deux se trouvent en France : Étretat et les calanques.
Étretat, victime de son succès
Étretat, en Normandie, est célèbre pour ses falaises qui ont inspiré de nombreux peintres et écrivains. Mais ce joyau du patrimoine naturel est menacé par l’afflux massif de touristes. La petite ville de 1 400 habitants a reçu plus de 1,1 million de visiteurs sur l’année 2021 et ce, malgré la crise sanitaire. Cette surfréquentation entraîne une érosion accélérée des falaises et une accumulation de déchets sur la côte. Nombreux sont ceux qui volent aussi les galets de la plage, ce qui favorise l’érosion.
Pour tenter de limiter les dégâts, la municipalité a mis en place des mesures dissuasives comme la suppression des panneaux indiquant la direction d’Étretat ou encore la limitation du stationnement. Elle rappelle aussi qu’il est interdit de ramasser les galets sur la plage sous peine d’amende. Le maire de la commune, André Baillard, appelle de son côté à “un tourisme plus respectueux et plus qualitatif”.
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— Antoine | La Gomme (@La_Gomme) June 1, 2016
Les calanques, un paradis fragile
Les calanques, situées entre Marseille et Cassis, sont un autre site naturel exceptionnel qui souffre du tourisme de masse. Ces criques aux eaux cristallines sont le refuge d’une biodiversité remarquable mais aussi le terrain de jeu de milliers de randonneurs. Or, cette fréquentation excessive met en péril l’équilibre écologique des calanques.
Pour protéger ce trésor national, le parc des calanques a instauré depuis l’an dernier une limitation du nombre de visiteurs quotidiens dans certaines zones sensibles. Ainsi, seules 300 personnes par jour peuvent accéder à la calanque d’En-Vau contre 2 500 auparavant. Didier Réault, le président du parc national, explique que “la surfréquentation était vraiment dévastatrice” et qu’il faut “privilégier la qualité à la quantité”.
Un tourisme plus éco-responsable
Face à ces exemples alarmants, Fodor’s Travel invite les voyageurs à adopter une démarche plus responsable et à réfléchir aux conséquences de leurs choix. L’anti-guide ne prône pas l’abstention totale mais plutôt le respect des lieux et de la saison. Il suggère aussi d’autres destinations alternatives (via une liste ici) moins fréquentées mais tout aussi attrayantes. “Nous pouvons avoir un impact positif sur ce monde que nous aimons tant”, affirme l’éditeur.
Dans le guide, les 8 autres destinations déconseillées sont le lac Tahoe, l’Antarctique, Venise, la côte amalfitaine, les Cornouailles, Amsterdam, la Thaïlande et l’île de Maui. Cet été, adoptez des vacances responsables et choisissez mieux votre lieux de villégiature !
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Il n’y a pas que le tourisme de masse qui est un fléau, l’achat en masse de résidences secondaires en est un autre car cette pratique fait mourrir des zones entières car n’importe plus d’actrivité, de vie tout au long de l’année et donc désertifie et éradique des villages, des vallées…etc faisant perdre le charme du lieu qui avait motivé l’achat. Mais les maires trop avides de taxes foncières laissent leurs villages se vaporisés.
Hey ! Votre site, c’est le journal du Geek pas de l’écolo ! J’ai arrêté d’aller sur Clubic pour cette raison alors s’il vous plaît, ne tombez pas dans l’idéologie suiviste.
Du coup, si personne n’y vas cette année ça sera super… J’y vais donc !
@Bruno c’est bien vrai.. .Lors d’une visite au nord de la Bretagne hors juillet-août, week-end ensoleillé, j’ai été très déçu : toutes les maisons donnant sur la plage étaient volets clos ….. car toutes des résidences secondaires.
Ca donne envie de pleurer, c’est la mort, sérieux.