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“Place aux nouvelles gameuses” : l’enjeu des femmes dans l’esport

Aldi présente sa nouvelle initiative dédiée à la représentation des femmes dans l’esport. Pourquoi ont-elles autant de mal à se démarquer ?

L’esport est devenu un phénomène mondial, attirant des millions de joueurs et de spectateurs. Cependant, derrière ce succès, une réalité persiste : la sous-représentation des femmes dans cette industrie en pleine expansion.

Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène. Il existe des stéréotypes tenaces selon lesquels les jeux vidéo seraient réservés aux hommes. Ces préjugés ont conduit à la formation d’une culture masculine dominante dans l’esport, créant des barrières pour les femmes qui souhaitent y participer activement. La toxicité et le harcèlement en ligne sont souvent des problèmes récurrents, décourageant les femmes et leur créant un environnement hostile.

Bien heureusement, des initiatives sont aujourd’hui mises en place pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’esport. Lors d’une conférence de presse organisée par Aldi en collaboration avec l’association Women in Games et la Team Vitality, l’entreprise a réitéré son engagement pour l’inclusion des femmes via le financement d’équipes et de ligues exclusivement féminines.

Un défi à relever pour Aldi et WIG Esport

Aldi, qui s’intéresse à l’esport et sponsorise des compétitions depuis plusieurs années, annonce son initiative “Place aux nouvelles gameuses“, une démarche en plusieurs étapes qui tend à féminiser la scène vidéoludique sportive.

Il s’avère que les ligues esport que tout le monde connait et suit déjà, ne sont pas réservées aux hommes. C’est ce qu’on aurait pu croire au vu de la quasi-inexistence des femmes dans ce domaine. Si elles ne sont pas plus présentes dans les équipes et les compétitions générales, qui sont en réalité mixtes, c’est à cause du manque de recrutement de ces dernières, dû aux stéréotypes persistants qui leur collent à la peau.

Cela a déjà été établi par le passé, 50% des joueurs sont en réalité des joueuses. Afin de mieux les valoriser dans le monde de l’esport, Aldi soutient l’association Women in Games (WIG) qui a créé il y a plusieurs années son propre incubateur pour dénicher et former les futurs talents féminins de la scène professionnelle. Cela passe par 10 mois de formation, un coaching personnalisé et individuel et même des séances de média training en vue des futurs entretiens et conférences de presse liés au métier de joueur professionnel.

Viki est l’une des anciennes bénéficiaires de cet incubateur, qui l’a propulsé jusqu’à sa position de leadership aujourd’hui. Il s’agit de la capitaine des French Bees, l’équipe semi-professionnelle féminine de la Team Vitality. Cette dernière s’illustre sur le jeu League of Legends et a été accompagnée dès sa création par la marque du discounter. Anne-Marie Gaultier, Directrice Marketing et Communication d’Aldi France, explique :

L’esport est l’un des terrains de jeu favoris des jeunes, et peut naturellement agir comme un vecteur de progrès en matière de parité au sein de la société. C’est dans ce contexte que nous souhaitons agir pour la féminisation de cette discipline et combattre le sexisme que les gameuses subissent. […] Nous souhaitons que ce projet soit à l’origine d’une vraie dynamique dans l’écosystème esportif français, en vue des prochaines échéances portées par le gouvernement sur cette discipline.”

Aller plus loin pour l’intégration des femmes

Le but de ce programme n’est pas de pousser les femmes dans le monde de l’esport. C’est plutôt leur donner les chances de se démarquer autant que les hommes en leur offrant une scène exclusive qui leur permettra, à terme, d’intégrer les plus grandes compétitions mixtes aux côtés de leurs homologues masculins. En repoussant et en combattant les stéréotypes de genre dans le jeu vidéo de manière globale, les femmes pourront passer outre les difficultés qu’elles rencontrent actuellement. Le but des ligues féminines est de ne plus avoir de raison d’exister, comme nous le confirme Servane Fischer, la créatrice de la branche WIG Esport.

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3 commentaires
  1. il faut quand même savoir que les joueuses ont tout de même tentées des lAN mais se sont faite roulées dessus par des joueurs comme sur le jeu League of Legends avec une équipe russe donc féminine qui n’a absolument pas marché.
    Donc s’il vous plait n’osez même pas parler de jouer en compétition mixte ou pourquoi les femmes sont moins rémunérez, c’est la même chose partout, c’est la vie

  2. Bah alors on ne veut pas de mon commentaire dans sa propagande ? Pourtant il n’était en rien vulgaire ou quoi que ce soit comme quoi la démocratie n’est pas si démocratique que cela et le mouvement féminazis porte bien son nom.

    Vous avez beaucoup de chance d’être en démocratie pour que l’on vous autorise a endoctriné les gens et a raconter vos conneries dans vos articles

  3. “c’est à cause du manque de recrutement de ces dernières, dû aux stéréotypes persistants qui leur collent à la peau.”

    Non, elles n’ont juste pas le même niveau que leur homologue masculin c’est tout. Pourquoi se victimiser, chercher des excuses la ou il y en n’a pas ? Les femmes performe moins que les hommes point. C’est un constat, une réalité. Et c’est pas votre matraque idéologique féministe des quotas qui changeront quoi que ce soit.

Les commentaires sont fermés.

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