L’histoire a de quoi faire tourner les têtes. Une ancienne Speedmaster a atteint la somme astronomique de 3,115 millions de francs suisses (environ 3,2 millions d’euros) lors d’une vente aux enchères à Genève, une vente orchestrée par la célèbre maison d’enchères Phillips. Cependant, une enquête de la Neue Zürcher Zeitung a révélé que ce garde-temps n’était autre qu’une contrefaçon, créée à partir de composants provenant de diverses montres. Le tour de force ? L’acquéreur n’est autre qu’Omega elle-même, dupée par trois de ses employés depuis licenciés.
Omega fait chauffer les enchères
Phillips avait évalué le garde-temps entre 80.000 et 120.000 francs, mais la frénésie des enchères a rapidement propulsé la montre bien au-delà de cette estimation. Le prix final a établi un record pour une Speedmaster. C’est huit fois le prix le plus élevé jamais payé pour un modèle de cette marque… C’est avec euphorie que la vente a été célébrée par Phillips et Omega, le montant final s’alignant sur ceux habituellement réservés aux montres de luxe fabriquées par Rolex ou Patek Philippe. Cependant, certains collectionneurs ont émis des doutes sur l’authenticité de la montre, notant la ressemblance de son cadran noir décoloré à celui d’une autre Speedmaster proposée par un collectionneur et marchand bernois quelques mois auparavant.
Peu après, la même Speedmaster, au cadran noir distinctif, est apparue aux enchères de Phillips, mais sans les défauts mentionnés précédemment. L’enquête de la NZZ a permis de comprendre que la montre en question n’était pas la rareté décrite dans le catalogue de la vente aux enchères. En réalité, ce sont des faussaires qui ont bricolé cette montre à partir du modèle du collectionneur bernois, auquel s’est ajouté plusieurs autres garde-temps ainsi que des pièces détachées.
Ce qui rend cette affaire encore plus étonnante, c’est que la montre a été achetée aux enchères par le directeur du Musée Omega, avec l’aval de la direction de l’entreprise. Selon la filiale de Swatch Group, le responsable du musée a soutenu que la Speedmaster de 1957 était un garde-temps rare et exceptionnel qui devait absolument être ajouté à la collection de l’entreprise…
La Speedmaster vendue aux enchères avait pourtant été expertisée par la maison Phillips, non seulement par des spécialistes, mais aussi par Omega lui-même. Une histoire assez incroyable qui ne va pas s’arrêter là : les trois ex-employés de l’horloger ont été arrêtés et leurs complices ne manqueront pas de l’être, Omega ayant annoncé des poursuites judiciaires pour laver l’affront.
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Ce n’est pas une bonne pub pour la maison horlogère.
Ne pas reconnaître un de ses modèles historique, c’est pour moi pire que tout dans le monde horloger, l’histoire c’est ce qui fait les maison horlogere d’aujourd’hui et de demain.
On devrait les décorer c est pas donné à tout le monde de bricoler un prototype. Bravo les gars….
Ils ne faut surtout jamais ridiculiser les riches, dans cette affaire ils ya pas mal de points d’interrogations. Tout d’abord la montre ne peut pas être une fausse car elle a été fabriquée par des employés de la maison omega, la preuve les dirigeants n’ont même pas su faire la différence .d’un côté je les comprends elle a été conçue par leurs propres employés . Omega arrêter de prendre les gens pour des cons et surtout n’oubliez pas de féliciter les employés car quand ils travaillaient pour vous ils n’ya jamais eu de fausses montres qui sont sortis de l’atelier n’est ce pas.
Dorénavant cher(es) clients, clientes pour toutes commande de montres Omega.
Veuillez vous adresser directement aux employés via nos ateliers.
Vue que nous les dirigeants nous ne savons même plus faire la différence entre vrais et fausses montres omega. Alors à quoi sert t’ont ? Je me le demande.
La Direction.
Ps: dites que vous venez de notre part, ils vous feront une remise.
@Ddml
C’est le directeur du Musée Omega qui a fait l’expertise pour Omega et il faisait partie des faussaires….