Alors que les adaptations de jeux vidéo commencent à se faire une place de roi sur le marché audiovisuel, voici venu un nouveau concurrent dans cette course endiablée. ADN, plateforme française désormais reconnue comme experte de l’animation en tout genre dévoile une production bien de chez nous qui promet de faire parler d’elle. L’excellent Dead Cells aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs rogue like et metroidvania indépendant s’offre une adaptation inattendue.
Le titre produit par le studio français Motion Twin passe désormais sous les crayons d’animateurs de l’Hexagone, et pas n’importe lesquels. Après avoir marqué les spectateurs à coup de séries trash et déjantées comme Peepoodo et Captain Laserhawk, le studio Bobbypills s’attaque désormais à ce nouveau projet d’envergure. Le programme promet d’ores et déjà une approche comique et décalée au jeu d’origine en se remettant aux talents de réalisateur de Gaspard Sumeire, à l’origine de la série Les Kassos.
Un héros qui fuit ses responsabilités
Dans l’œuvre d’origine, le joueur incarne un corps décapité possédé par un parasite cherchant à se venger d’un roi maléfique. En souhaitant sauver son peuple de la maladie à l’aide d’un remède expérimental, l’homme de pouvoir a transformé ses sujets en ignobles monstres. Décidé à se forger une armée de ses créatures, la situation finie par dégénérer poussant alors le régent à organiser un génocide.
C’est là que notre protagoniste entre en jeu, censé mettre un terme à ces agissements. Seulement, réinterprétation comique oblige, le scénario de la série ne va pas se dérouler comme prévu. À en croire le synopsis partagé par ADN, le héros n’a que faire de cette situation catastrophique :
“Une prophétie révèle l’avènement d’un héros immortel à la tête enflammée, qui ramènera la paix en tuant le Roi Démon, responsable de ce chaos. En vérité, trouver le remède au Mal-Être – il s’en tape. Ramener la paix ? Il veut surtout qu’on la lui foute !“
L’héritage de Bobbypills sera au cœur de cette nouvelle version d’ores et déjà décrite comme une production à “l’humour incisif appuyé par une histoire déjantée, une animation d’action au trait naïf et quelques ingrédients secrets, le tout secoué au shaker pour faire rêver les 15-35 ans.”
À l’image des autres séries du studio, Dead Cells sera proposé dans un format (très) court. Comptez seulement 10 épisodes d’une durée de 7 minutes. Si ce drôle de choix à de quoi faire redescendre le soufflé de la hype, le résultat final pourrait bien nous surprendre malgré tout. Pour un jeu où le gameplay prévaut sur l’histoire, 70 minutes de contenu pourraient bien suffire à offrir une série pleine de bonnes blagues et de bonne volonté.
Pour l’heure, ADN et Bobbypills nous donne rendez-vous en 2024, à une date qui sera communiquée “très prochainement”. Cette adaptation sera d’abord réservée au marché français et s’attaquera par la suite au marché international chez un diffuseur encore inconnu. Affaire à suivre…
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