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Transformers : Rise of the Beasts annonce un improbable crossover

La scène finale de Transformers confirme que Paramount Pictures est bien décidé à créer un nouvel univers cinématographique consacré aux jouets Hasbro.

Les studios Paramount Pictures sont-ils en train de se constituer leur propre univers cinématographique à la manière de Marvel et DC ? Depuis le premier film de Michael Bay, la licence Transformers compte parmi les plus importantes de son catalogue. En collaboration avec Hasbro, le cinéaste avait exploré pour la première fois au cinéma la destinée de ces monstres d’acier et de leurs compagnons humains. Nous sommes en 2007 et le public découvre Bumblebee, Optimus Prime et Sam Witwicky. Avec 709 millions de dollars de recettes, l’opération est rentable. Une suite est rapidement annoncée. La saga aura droit à cinq opus avant d’observer une pause de plusieurs années. Rise of the Beasts entend marquer le début d’une nouvelle ère pour les colosses d’acier.

Mais son positionnement est assez étonnant puisque l’intrigue nous plonge dans les années 90. L’Humanité n’a pas encore découvert l’existence de ces machines alien, le héros de la première trilogie n’est encore qu’un enfant. La narration doit ainsi évoluer autour des éléments déjà installés par ces prédécesseurs – ses successeurs dans le récit. Et si l’objectif était moins de lancer une nouvelle trilogie qu’un spin-off ? C’est du moins ce que laisse présager la séquence finale.

bandeau spoilers

Autobots, rassemblement !

Après la bataille finale, qui signe la victoire des Autobots face aux Terrorcons, Noah et Elena tentent de retrouver un semblant de vie normale. Pour le premier, cela consiste à chercher un emploi. Le métrage se termine comme il a commencé, avec un entretien pendant lequel il devra prouver sa capacité à rejoindre les rangs d’une entreprise. Néanmoins, l’entrevue réserve quelques surprises. Noah est approché par les G.I. Joe, une autre écurie de jouets célèbres chez Hasbro. Sa participation aux affrontements du Pérou a attiré l’attention de l’organisation qui envisage de lui confier un poste.

C’est dans les années 60 que G.I. Joe nait chez le fabricant de jouets. Conrad S.Hauser – alias Duke – est un instructeur dans une école militaire qui peine à trouver ses marques. Il lui est alors proposé de rejoindre une équipe d’élite fondée par le président John.F Kennedy. La mission principale de cette équipe G.I. Joe est de lutter contre l’organisation Cobra, un groupe de terroristes qui agit partout dans le monde.

Pour agrémenter le lore, et favoriser les ventes de ces produits, Hasbro développera des séries animées, des comics et des métrages à destination des petits et grands enfants. Ces personnages ont d’ailleurs croisé à plusieurs reprises les Transformers dans les bandes dessinées. Si le projet d’une réunion se concrétise, ce sera néanmoins la première fois dans l’histoire des deux licences cinématographiques.

Le bénéfice est dans tous les cas double pour Paramount, qui n’a pas vraiment rencontré le succès avec ces trois films consacrés à G.I. Joe. L’aura de Transformers pourrait ainsi participer à les faire revenir sur le devant de la scène et leur offrir qui sait un retour en grâce. Ce sera d’autant plus vrai si le personnage campé par Anthony Ramos sait se faire apprécier du public. C’est sans doute le box-office de Rise of the Beasts, et la réception critique, qui fera pencher la balance.

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