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L’ISS va s’écraser sur Terre, la NASA admet qu’il y a un risque réel

La NASA et ses partenaires ont décidé la date et le lieu pour mettre un terme au programme ISS. Pour réduire au maximum le risque pour les populations sur Terre, la station internationale devrait s’écraser dans l’un des points les plus éloignés au monde. On vous explique.

La Station spatiale internationale (aussi connue sous l’abréviation ISS) est la seule station orbitale en service et représente une étape majeure pour la connaissance et la maîtrise de ce monde fascinant en permettant de faire vivre et travailler l’Homme dans l’espace. Mais après plus de 2 décennies de bons et loyaux services, la fin de l’aventure approche. En effet, la NASA et les autres agences spatiales partenaires ont annoncé que l’ISS devrait quitter l’orbite en janvier 2031. Mais où, comment et quand l’ISS va-t-elle finir sa course ?

Une chute contrôlée vers le point némo

Avec plusieurs centaines de tonnes d’acier en orbite, la trajectoire de la station spatiale devra être particulière pour ne pas faire “exploser” la station lors de sa rentrée dans l’atmosphère. L’objectif pour la NASA est de garder la station en seul morceau le plus longtemps possible. Par ailleurs, les partenaires du projet ne souhaitent pas la laisser dépérir dans l’espace pour éviter le risque des débris qui pourrait mettre en cause d’autres programmes.

Dès 2026, l’orbite de l’ISS sera légèrement modifiée pour que la station descende doucement vers la Terre. Aujourd’hui située à plus de 400 kilomètres de la Terre, la station spatiale va lentement tomber vers la ligne de Karman (100 kilomètres) qui est la limite entre la haute atmosphère et l’espace.

En tombant, l’ISS va d’abord perdre ses panneaux solaires et quelques modules. Ils iront se désintégrer dans l’atmosphère sans faire de dégâts au sol. Le gros de la station continuera de son côté de tourner autour de la Terre, ralentit par l’atmosphère terrestre. Cette longue chute, qui devrait s’étaler sur quelques semaines, prendra fin au fameux point némo.

Le point némo est le nom donné à l’endroit le plus éloigné de la Terre ferme, situé au large des côtes de la Nouvelle-Zélande. C’est aussi le « cimetière » du monde spatial, où sont envoyés les satellites et les engins spatiaux en fin de vie pour éviter le risque de collision ou de pollution. C’est aussi là-bas que l’ancêtre de l’ISS, la station Mir, s’est écrasé il y a deux décennies. L’ISS devrait donc sombrer dans les abysses de l’Océan Pacifique Sud, à des milliers de kilomètres du Chili. Les débris ne seront peut-être jamais récupérés.

Le risque d’un « tsunami artificiel »

La chute de 450 tonnes d’acier risque cependant de ne pas passer inaperçue et l’intensité de l’impact avec l’océan pourrait provoquer une vague immense. Plusieurs archipels polynésiens craignent d’ailleurs les répercussions de la chute de l’ISS sur Terre. Si cette dernière venait à très légèrement dévier de trajectoire, elle tomberait alors proche d’une île, ce qui pourrait l’engloutir sous une vague immense comme un tsunami.

La NASA assure toutefois que les chances que cela se produise sont très faibles. Selon elle, le contrôle de la trajectoire et du moment du largage permettra d’éviter tout dommage au sol ou en mer. De plus, la majorité des débris devraient se consumer dans l’atmosphère avant de toucher le sol. Cela dit, un tel scénario n’est pas à exclure et les habitants des îles du Pacifique seront très regardants sur le risque.

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Source : Presse-citron

7 commentaires
  1. Qu’on construise la prochaine génération de station spatiale autour de l’ISS plutôt de la laisser détruire dans l’atmosphère terrestre.

  2. bonjour , l’ISS n’est pas la seule station , il y a la station chinoise Tiangong qui est fonctionnelle depuis fin 2022 .

  3. Je n’arrive pas a croire qu’on ait osé parler de “risque de tsunami”, c’est complètement ridicule ! Les énergies cinétiques en jeux sont juste incomparables, entre un tsunami qui représente plusieurs MILLIONS de tonnes d’eau qui se déplacent et une machine
    de seulement 450 tonnes. Il faudrait vraiment se trouver a quelques dizaines de mètres à peine pour sentir éventuellement des vagues significatives.

  4. la bombe d’hiroshima faisait environ 6.27×10^13 Joules. Selon moi, l’impact fera environ 1.08×10^13 joules si la station ne se désintègre pas et ne ralentie pas (450T et 25000km/h à l’impact) Donc 6 fois moins qu’une des plus petites bombes nucléaires. La France à fait exploser bien pire dans le pacifique…Brice de Nice va être jaloux de la vague générer.

  5. Dans le film cinématographique « Valérian et la Cité des mille planètes », la station spatiale est agrandie avec le temps. Que l’on fasse de même au lieu de gaspiller des matériaux et de polluer encore plus les océans.

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