Disney fait le grand ménage dans les catalogues de ses plateformes de streaming Disney+ et Hulu. Parmi les œuvres concernées figurent des séries comme Willow (qui a été mise en ligne en fin d’année dernière !), Turner & Hooch, Le Monde selon Jeff Goldbum (une des séries phare au lancement de Disney+) ou encore Big Shot. Sur Hulu, qui n’est pas disponible en France, ce sont des contenus comme Dollface et Y: The Last Man qui vont disparaitre des rayons. Ces retraits, annoncés lors de l’appel aux résultats de Disney le 10 mai, devraient avoir lieu à partir du 26 mai, et ce dans le monde entier. Disney n’a d’ailleurs pas fini de faire le ménage, d’autres programmes pourraient disparaitre.
La rentabilité plutôt que le catalogue
Pour Disney, ces retraits entraînent une charge d’amortissement de contenu de 1,5 à 1,8 milliard de dollars qui n’affectera pas la trésorerie. C’est toujours bon à prendre alors que la situation financière de l’entreprise n’est pas au beau fixe. Les pertes de son activité de streaming ont été réduites de 26 % (soit environ 200 millions de dollars) au deuxième trimestre de son exercice fiscal. Toutefois, le service phare Disney+ a connu son deuxième trimestre consécutif de baisse du nombre d’abonnés, passant de 161,8 à 157,8 millions.
Moins d’abonnés donc, mais des abonnés qui sont plus rentables : les revenus par utilisateur moyen, un indicateur clé de la valeur de chaque abonné en streaming, ont significativement augmenté pour Disney+, passant de 5,95 à 7,14 dollars. Ceci s’explique par une récente augmentation des prix et l’ajout d’une formule moins chère financée par la publicité.
Disney n’est pas la seule entreprise à procéder à une purge de contenu sur ses plateformes de streaming. Warner Bros. Discovery a également retiré plusieurs séries de HBO Max, tandis qu’AMC et Showtime ont également réduit leur offre. L’objectif de ces mesures est de réduire les coûts et de recentrer la stratégie sur la rentabilité, après des années d’investissements pour renforcer les catalogues et attirer des abonnés.
Disney va supprimer 7.000 emplois cette année, dont beaucoup dans le domaine du streaming, alors que le groupe cherche à réaliser 5,5 milliards de dollars d’économies. Les licenciements devraient prendre fin cet été. Depuis son retour au poste de PDG en novembre dernier, Bob Iger a déclaré que Disney était devenu trop obsédé par l’augmentation du nombre d’abonnés pendant les presque deux années où Bob Chapek, son prédécesseur, dirigeait l’entreprise. Il pense qu’il est maintenant nécessaire de se recentrer sur la rentabilité et la rétention des abonnés actuels.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
“la rétention des abonnés actuels.”
Ce n’est pas en réduisant les catalogues qu’ils vont y arriver…
Laurent, ils enlèvent des séries qui ne font plus de vues … Cela ne changera rien.
Ils doivent avant tout se focaliser sur la qualité et écouter les abonnés, mais ça, c’est une grosse remise en question …
“Laurent, ils enlèvent des séries qui ne font plus de vues … Cela ne changera rien.”
Donc le contenu éphémère va devenir la norme. Si tu n’as pas le temps de binge watcher la super série du moment dès sa sortie, ne comptes plus le mettre dans la “liste” pour le regarder quelques mois plus tard…
Déjà que leur catalogue est presque vide, je ne regarde plus rien sur disney- …
J’avais pris un abo d’un an, et je me demandais si j’allais continuer de payer pour ne rien regarder, mais s’il enlèvent des trucs je ne vais plus me poser la question longtemps.
Je crois QU’ILS N’ONT PAS BIEN COMPRIS : ils sont déjà plus chers que netflix & amazon, mais n’ont presque rien à voir.
Qu’est-ce qui se passe dans leur tête ? Peut-être qu’ils croient qu’ils sont un bon service de streaming ?
Mais un bon service de streaming doit se renouveler sans arrêt, et pas s’associer avec un autre qui n’a que des navets ou des trucs vus, revus, rerevus, …
Au début j’ai dévoré les marvels, les guerres des étoiles, 2 ou 3 séries très bien, mais ça ne m’a pas pris 2 mois. Depuis c’est mort.
dada, c’est pas ça leur problème.