Dans le paysage des médias sociaux, la menace d’une interdiction de TikTok aux États-Unis fait craindre le pire à de nombreux créateurs de contenu. La situation est suivie de près par des sociétés comme Meta, qui y voient là une opportunité de récupérer les utilisateurs inquiets et d’attirer les TikTokeurs vers leurs propres clones de TikTok. La concurrence pour le contrôle du marché des vidéos courtes n’a jamais été aussi féroce.
Retour vers Meta ou pas ?
Les craintes d’une interdiction imminente de TikTok sont fondées. Aux États-Unis, l’idée est ouvertement évoquée par les autorités : le réseau social, créé par le groupe chinois Bytedance, est régulièrement accusé d’espionnage au service de Pékin. Ces craintes pourraient pousser certains créateurs à faire leurs valises numériques et à retourner sur Instagram et Facebook, qu’ils le veuillent ou non. Les experts en marketing numérique et les créateurs de contenu interrogés par Gizmodo estiment que dans l’hypothèse où TikTok serait inaccessible aux États-Unis, la conséquence serait la réduction de la concurrence dans le paysage des médias sociaux. L’environnement serait également moins favorable pour les créateurs. Mais cela pourrait aussi et surtout être une aubaine pour Meta et d’autres entreprises qui tentent de suivre le rythme effréné de TikTok.
Certains créateurs de TikTok se préparent déjà au pire. Beaucoup d’entre eux postent leurs vidéos sur plusieurs plateformes à la fois, généralement sur TikTok et sur Instagram. Pour d’autres par contre, il n’est pas question de revenir chez Meta en cas d’interdiction de TikTok, même si la bascule leur permettrait de compenser en partie les pertes de revenus. Malgré les nombreuses polémiques autour du réseau social, TikTok offrirait toujours un environnement plus sain et plus favorable aux créateurs. Pour bon nombre d’entre eux, le retour chez Meta serait un pas dans la mauvaise direction.
L’impact d’une interdiction de TikTok serait particulièrement ressenti par les « petits » créateurs qui investissent uniquement dans une seule application. Les grands acteurs pourraient probablement survivre à une interdiction, mais ils pourraient quand même en subir les conséquences. Selon Zach Fitch, spécialiste en marketing pour les influenceurs, il est plus difficile de développer un public avec des Reels que sur TikTok.
Quand aux utilisateurs, ils ne se montreraient pas spécialement enthousiastes à l’idée de devoir revenir sur Instagram ou sur Facebook pour suivre leurs créateurs préférés. Même si Meta fait des efforts pour promouvoir les Reels et l’algorithme de découverte de vidéos.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Je crossposte chacune de mes vidéos à la fois sur TikTok, Insta (Reels) et Youtube Shorts. Je dois avouer que si TikTok fait d’excellents scores et qu’il est facile d’atteindre des milliers de vues, la même vidéo peine à décoller sur Insta Reels ou elle n’en fait que des centaines.
Par contre, il ne faut pas négliger les Shorts de Youtube. Je fais des scores équivalents à TikTok dessus, si ce n’est pas plus pour certaines vidéos. Le seul problème des shorts c’est qu’ils sont limités à 60 secondes, au-delà, ça se transforme en vidéo et ça n’est plus accessibles dans les Shorts. Du coup il faut parfois faire un montage différent pour Youtube pour s’assurer de rester dans le système Shorts.