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Des taxis volants aux JO de Paris pour pas cher ? Ça sera possible !

Les taxis volants, autrefois relégués à la science-fiction, deviendront une réalité à l’occasion des Jeux olympiques de Paris en 2024. Dans une récente interview, le patron des aéroports de Paris a partagé sa vision de ce mode de transport futuriste, mais aussi de divers autres aspects touchant l’aviation et les aéroports alors que la capitale s’apprête à accueillir le monde entier.

L’avenir de la mobilité urbaine pourrait bien prendre son envol aux Jeux olympiques de Paris en 2024. C’est ce qu’a révélé Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP (l’entreprise gère notamment les grands aéroports parisiens), lors de son passage sur FranceInfo cette semaine. Selon lui, les taxis volants, connus techniquement sous le nom de VTOL (Vertical Take-Off and Landing), connaîtront une croissance exponentielle à partir de 2028-2029. Il a souligné les gains de temps significatifs qu’ils pourraient offrir, tout en étant accessibles à un large public grâce à un coût modéré.

Les taxis volants, plus pratiques que les voitures

Les Jeux olympiques de Paris 2024 seront l’occasion de tester ce nouveau modèle économique. Durant cet événement, « quelques milliers de billets » seront vendus pour des trajets sur certaines liaisons spécifiques. Le dirigeant envisage un prix de déplacement environ deux fois supérieur à celui d’un taxi traditionnel, soit une moyenne de 110 euros. Pour lui, ce tarif est « très raisonnable » compte tenu des économies de temps considérables. En effet, un taxi volant pourrait permettre d’éviter le temps souvent conséquent passé dans les embouteillages urbains.

Augustin de Romanet a aussi mis l’accent sur les avantages potentiels des VTOL pour les évacuations sanitaires, où la rapidité pourrait s’avérer vitale. Le PDG d’ADP a également abordé d’autres sujets en lien avec la mobilité. Il ne veut pas entendre parler de la proposition de son homologue de la SNCF, qui a suggéré de taxer davantage le transport aérien afin de financer le développement du rail. Il estime en effet que le transport aérien est déjà fortement taxé et que le secteur finance entièrement ses infrastructures.

L’organisation des JO de 2024 est imposante et complexe, et évidemment les aéroports parisiens seront mis à rude épreuve : ils auront la lourde tâche d’accueillir 15 000 athlètes, leurs bagages atypiques et de nombreux visiteurs. Le patron d’ADP a ainsi souligné le défi de présenter la meilleure image possible de la France. Il a exhorté les voyageurs à éviter de prendre l’avion les jours de grande affluence liés aux Jeux.

L’image du pays, c’est aussi celle qui se présente lorsqu’on se rend dans les aéroports et qu’on voit les files d’attente interminables au départ ou à l’arrivée ! Sur ce sujet épineux, Augustin de Romanet a annoncé plusieurs mesures, notamment l’installation de scanners nouvelle génération et l’arrivée de 250 personnes contractuelles pour assister les policiers à la douane.

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