Ce manga culte des années 1980 arrive sur Prime Video… en version non censurée

En fin d’année dernière, la plateforme de streaming ADN avait frappé un grand coup dans le cœur des fans de japanimation, en intégrant à son catalogue l’intégralité du manga culte Dragon Ball, allant de la première série adaptée entre 1988 et 1995, jusqu’à Dragon Ball Super, diffusé entre 2015 et 2018 à la télévision. Cette fois, c’est le géant Amazon Prime Video qui s’offre l’anime culte d’Akira Toriyama, dans une version inédite pour les spectateurs français.

Zéro censure… mais un surcoût

Prime Video permet désormais à ses abonnés de profiter des aventures de Son Goku et de ses amis dans une version non censurée. Une première en France, plutôt habituée aux versions édulcorées du Club Dorothée. Pour y accéder, il faut cependant s’offrir un abonnement au Pass Warner, qui permet d’accéder à de nombreuses chaînes supplémentaires et quelques offres premiums.

Goku vous attend sur Prime Video

En plus des contenus HBO, qui étaient jusqu’à présent réservés à la plateforme OCS, le Pass Warner de Prime Video permet d’accéder aux chaînes Adult Swim et Toonami. C’est justement cette dernière, spécialisée dans l’animation japonaise, qui possède les droits de diffusion de Dragon Ball. Et contrairement aux directives de TF1, qui à l’époque avait censuré bon nombre de passages jugés offensants ou trop explicites, Toonami propose la série dans une version originale non censurée.

Il faut dire que si le manga d’Akira Toriyama est officiellement destiné à un jeune public, l’histoire n’est pas avare de plaisanteries graveleuses et de nudité. Même chose pour la violence de certains affrontements, que le Club Dorothée avait jugé inadaptée aux téléspectateurs francophones des années 1990. Qu’il s’agisse des magazines érotiques que Tortue Géniale lit sans pudeur au début de la saga, ou de Monsieur Popo, que la version américaine de l’animé a rapidement assimilé à un black face au point d’en changer la couleur de peau, bon nombre de scènes ont été modifiées ou coupées au montage.

Même chose pour les scènes de combat, qui dans leur version occidentale ne comportaient aucune goutte de sang, ou pour l’alcool généralement remplacé par de l’eau en France. Lors de la mort de Goku, la visite aux Enfers du personnage a aussi largement été édulcorée, en supprimant les mentions “HELL” des tenues des démons, et en supprimant la résurrection d’Hitler de son arc narratif.

Détail assez amusant : cette version non censurée comprendra certains passages complets inédits, n’ayant jamais fait l’objet d’une traduction française. En attendant (peut-être un jour) de réunir à nouveau le cast original pour une nouvelle session de doublage, Toonami a préféré laisser les scènes concernées en version originale. Ce qui donne lieu à certains changements de langue impromptus au cours des épisodes.

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