Les Français passent en moyenne 56 heures par semaine (soit 122 jours par an) devant un écran, rapportait une récente étude menée par NordVPN. C’est beaucoup, d’autant plus que ces appareils électroniques représentent un poids non négligeable sur notre impact carbone. A l’occasion de la journée mondiale de la Terre qui se tenait ce samedi 22 avril, l’entreprise Greenly, spécialisée dans le calcul et la réduction de l’impact carbone des entreprises a dressé un bilan plutôt inquiétant de notre consommation énergétique quotidienne.
Tablettes, smartphone, ordinateurs… qui consomme le plus ?
Ce n’est pas une surprise, la consommation des TV connectées, des smartphones et des tablettes est loin d’être anodine. Sur l’ensemble de sa durée de vie, un smartphone consommerait ainsi 79 kg d’équivalent CO2 (aussi abrégé kgCO2e). Loin devant, les téléviseurs rejetteraient au cours de leur vie 371 kg/CO2e. Enfin, ce sont les ordinateurs qui consomment le plus, avec un équivalent carbone estimé à 205 kg par an.
Reste que ces chiffres sont à recontextualiser dans la durée de vie des appareils électroniques. Pour un smartphone par exemple, la phase de fabrication correspond à 82% de son empreinte carbone, tandis que sa durée de vie totale ne représente que 14% de son poids carbone. Un bilan plus tranché que sur un ordinateur portable, dont la fabrication représente 63% de l’empreinte carbone. Dans la vie quotidienne en revanche, c’est la télévision qui consomme le plus, avec l’équivalent de 88 gCO2e par spectateur et par heure, soit un trajet d’1,5 km chaque jour en voiture.
Des gestes simples pour réduire son impact carbone
Face à la réalité du réchauffement climatique, il devient impératif d’apprendre à mieux gérer sa consommation numérique. Cela concerne non seulement l’achat de son équipement, mais aussi l’usage quotidien qui en est fait. Pour réduire son impact environnemental, il faudra donc veiller à régulièrement mettre à jour ses appareils pour optimiser l’usage de la data, mais aussi protéger physiquement son smartphone, et le choisir en fonction de son indice de réparabilité.
La seconde main, l’avenir de l’électronique ?
Sachant que la plus grosse dépense énergétique des appareils électroniques a lieu durant leur fabrication, la solution la plus viables écologiquement – et rentable économiquement – réside peut-être dans l’achat de produits reconditionnés. Si certains freins subsistent encore pour 43% des utilisateurs – et notamment la crainte quant à la fiabilité du produit, les avantages sont pourtant multiples. En optant pour du reconditionné, c’est la partie la plus polluante de la chaîne de production qui est évitée, permettant ainsi de limiter l’empreinte carbone de l’objet, tout en lui assurant une seconde vie.
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