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L’avenir de ce mythique constructeur anglais sera désormais électrique

15 milliards de livres sterling sur cinq ans. Voilà la somme dépensée par Jaguar pour devenir un constructeur électrique de premier plan.

Le groupe Jaguar – Land Rover vient d’annoncer un investissement de 15 milliards de livres sterling (17,5 milliards d’euros) pour faciliter le développement des technologies électriques dans les cinq prochaines années. Le groupe est l’un des derniers constructeurs à se lancer dans cette voie, alors que la grande majorité de la concurrence propose déjà des voitures électriques sur le marché du neuf.

Avec cet investissement le constructeur espère produire un premier modèle de SUV 100ù électrique en 2025 sous la marque « Range Rover ». Cette voiture devrait être fabriquée au Royaume-Uni à Halewood, lieu de construction d’une majorité des voitures électriques produites par le groupe d’ici 2030.

Jaguar passe à l’électrique, avec un train de retard

Le développement devrait être assez prudent dans un premier temps, bien que le groupe ait annoncé des ambitions fortes pour les prochaines années. Jaguar estime qu’il peut devenir le groupe de luxe « le plus avancé » en matière de voiture électrique d’ici 2030. Un projet très ambitieux quand on sait que les principaux rivaux du constructeur anglais ont déjà un ou deux ans de développement d’avance dans cette nouvelle technologie.

La création d’un SUV Range Rover 100 % électrique est une volonté du propriétaire du groupe, la marque indienne Tata Motors. Cette dernière espère également présenter la première Jaguar électrique de l’histoire de la firme au cours des trois prochaines années. Ces deux voitures devraient être construites autour d’une même plateforme hautement modulable (EMA).

Des partenariats clés pour rattraper la concurrence

Si les voitures électriques sont encore rares dans les garages du groupe, ce dernier investit de plus en plus dans ce domaine. Conscient de son retard au démarrage, le groupe Jaguar essaye aujourd’hui de s’entourer des meilleures entreprises pour produire rapidement des voitures électriques qui pourront concurrencer les Audi, Mercedes Benz et BMW qui occupent les premières positions sur le marché.

Afin de travailler rapidement et efficacement, le groupe Jaguar a signé plusieurs partenariats au cours des 12 derniers mois, dont un qui a fait plus parler que les autres avec Nvidia. Connu pour ses cartes graphiques l’entreprise devrait apporter son expérience dans la confection des ordinateurs de haute performance au sein des voitures de Jaguar. Dès 2025 toutes les voitures out de gamme du groupe disposeront de la fonctionnalité Drive Hyperion développée par Nvidia qui est une première approche de la conduite autonome comme peut l’être le FSD (Full Self Driving) de Tesla.

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4 commentaires
  1. Petite question car j’ai jamais trouvé une réponse plausible…

    Comment qu’on fait pour recharger 250 millions de voitures en Europe alors qu’on arrive déjà pas à fournir pour le chauffage l’hiver vu qu’il faut surtout pas de centrale nucléaire, les écolos ils ont quoi comme solution viable ?

  2. On isole les logements et on modernise pour réduire les besoins de chauffage.

    Le nucléaire fournit une puissance plus ou moins constante, constituant un “socle” de fourniture électriques.

    Le chauffage électrique, piloté par thermostat, crée des appels de puissances sur des plages restreintes : au réveil, au retour du travail. Ces appels sont satisfaits par les centrales thermiques, au gaz principalement, et l’hydraulique réversible.

    Les voitures électriques peuvent être chargées en dehors des heures de pointes de chauffage : pendant les heures de travail, ou la nuit.

    Après, on est d’accord, si on économise pas d’un côté, il va bien falloir augmenter la production globale.

    Les renouvelables peuvent avoir un rôle à jouer, avec des incitations à la recharge pendant les pics de production des renouvelables.
    Au Texas, Tesla va inciter à la recharge de nuit, car le vent souffle plutôt la nuit là-bas.

  3. @Nicolas
    Voilà sur le papier c’est jolie mais sur le terrain tu vas réussir à obliger à minima 250 millions de personnes à recharger sur les plages “idéal” lorsqu’il y a du vent ou du soleil parce que comme déjà signalé, le nucléaire est à enlever de l’équation à l’image des Allemands.

    Donc toujours la même réponse idéologique mais impossible à mettre en œuvre en vrai…

Les commentaires sont fermés.

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